Le circuit WTA hors de Chine ? Selon Bartoli, un fonds d’investissement travaille pour
Marion Bartoli déclare à Eurosport qu’elle travaille avec un fonds d’investissement susceptible de diminuer voire supprimer la dépendance de la WTA avec la Chine, avec un rapprochement vers le circuit masculin.
L’hypothèse prend de l’épaisseur. Celle d’un circuit WTA beaucoup moins dépendant de la Chine. Voire sans la Chine. Interrogée par Eurosport, Marion Bartoli a déclaré qu’elle travaillait depuis deux ans avec un fonds d’investissement qui aimerait développer la fusion entre ATP et WTA.
Il “a déjà fait de grosses opérations dans le monde du sport”, selon la championne de Wimbledon en 2013. Concrètement, des WTA 1000 pourraient se greffer dans les villes où des Masters 1000 ont lieu sans équivalent féminin. Ce pourrait être le cas du Rolex Paris Masters de Bercy début novembre.
Fin octobre, le président de l’ATP Andrea Gaudenzi, avait annoncé à L’Equipe ce projet de rassembler Masters 1000 et WTA 1000 sur deux semaines. “On aimerait organiser les Masters 1000 sur deux semaines, avec des tableaux de 96, hommes et femmes réunis. Exactement sur le modèle d’Indian Wells et de Miami”, avait-il déclaré.
“Tout est extrêmement carré et rigoureux, a ajouté Bartoli. Le plus important était que l’ATP s’aligne. Evidemment, une telle refonte prendra plusieurs années. Mais si ce deal se fait, alors la WTA peut envisager sereinement un avenir sans la Chine”.
Ces informations données par la Française interviennent en pleine affaire Peng Shuai. La joueuse chinoise, qui a accusé l’ancien vice-premier ministre de son pays de viol le 4 novembre sur Weibo, est réapparue publiquement mais aucune preuve de sa liberté de mouvement et de parole n’a a été apportée. Le président de la WTA, Steve Simon, s’était dit prêt “à retracter notre business en Chine” si le pays n’apportait pas de garanties sur la situation de Peng Shuai.