La demande de Yastremska de lever sa suspension pour dopage a été rejetée
Suspendue en janvier dernier pour dopage, l’Ukrainienne Dayana Yastremska a vu son deuxième appel pour lever cette suspension provisoire être rejeté par le président du tribunal indépendant convoqué pour l’occasion.
– La raison de son forfait : Suspendue après un contrôle antidopage positif.
– Son meilleur résultat à Roland-Garros : 1er tour en 2019 et 2020.
Dayana Yastremska reste privée de compétitions. En effet, mardi, la Fédération internationale de tennis a publié un communiqué afin d’annoncer que la joueuse ukrainienne restait officiellement suspendue provisoirement pour dopage. Pourtant, la 31eme joueuse mondiale avait fait appel, et ce pour la deuxième fois, afin que cette fameuse suspension puisse être bel et bien levée. Sa demande a donc finalement été rejetée par le président du tribunal indépendant convoqué à cette occasion afin d’entendre son cas. Aujourd’hui âgée de seulement 20 ans, Yastremska avait été suspendue au mois de janvier dernier, pour avoir utilisé une substance interdite, découverte par l’Agence mondiale antidopage dans l’un de ses échantillons d’urine, suite à un contrôle effectué hors compétition. C’est la principale intéressée qui avait elle-même fourni cet échantillon, au mois de novembre dernier et l’un des laboratoires de l’AMA, situé du côté de Montréal, avait alors détecté la présence de métabolite de mestérolone, un agent anabolisant figurant sur la liste des produits interdits.
Yastremska « reste inéligible à la compétition »
Dans un premier temps, la joueuse, qui avait assuré que ce test était positif en raison d’un « événement de contamination », avait vu une première demande pour faire lever cette fameuse suspension être rejetée par l’ITF. Dans la foulée, la principale intéressée avait alors saisi le Tribunal arbitral du sport qui avait rejeté son appel, au mois de février dernier. A cette époque, Dayana Yastremska n’avait donc pas pu défendre ses chances au premier tournoi du Grand Chelem de l’année 2021, du côté de l’Open d’Australie. Pourtant, à l’époque, et alors que les restrictions sanitaires étaient particulièrement strictes en raison de la pandémie de coronavirus, la joueuse s’était rendue dans le pays, dans l’espoir de voir cette fameuse suspension être officiellement levée. Finalement, il n’en avait donc rien été. Dans son fameux communiqué, l’ITF indique ainsi notamment que l’Ukrainienne « reste inéligible à la compétition » en attendant une résolution finale concernant son cas.