Ashleigh Barty : « Être n°1 n’est pas ce qui me rend heureuse »
Alors qu’elle pourrait perdre sa place de numéro un mondiale à l’issue du tournoi de Miami, Ashleigh Barty ne s’en préoccupe pas. Ce n’est pas cela qui la rend heureuse.
Numéro une mondiale sans discontinuer depuis septembre 2019, Ashleigh Barty pourrait tomber de son trône lundi prochain. En effet, si Naomi Osaka remporte le tournoi de Miami ce samedi, elle chipera la place de n°1 à Barty. L’Australienne doit donc absolument s’imposer jeudi contre Elina Svitolina en demi-finales pour garder son destin entre ses mains. Mais la première place mondiale n’est pas une préoccupation pour la joueuse de bientôt 25 ans.
« C’est une chose incroyable d’être n°1 mondiale en ce moment, mais je vous promets que ce n’est pas ce qui me rend heureuse. Que je sois n°1 ou n°10 ou n’importe quel chiffre, cela ne détermine pas si je suis une personne heureuse ou une joueuse heureuse. Je joue, je travaille dur et j’essaie de faire du mieux que je peux. Je sais que si je fais ça, je dormirai bien la nuit et le soleil se lèvera demain », a reconnu Barty en conférence de presse.
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The #MiamiOpen match win streak continues for top seed @ashbarty ⬇️
— wta (@WTA) March 30, 2021
En 2021, Barty va jouer
Victorieuse du tournoi de Miami en 2019 (l’édition 2020 a été annulée), l’Australienne adore le tournoi floridien, et espère bien aller le plus loin possible une nouvelle fois.
« Dans chaque coin du monde, les conditions sont différentes, et parfois cela vous convient mieux à certains endroits que d’autres. Les conditions à Miami me sont familières. Avec la chaleur et l’humidité, c’est très similaire à Brisbane, où j’ai grandi et où je me suis entraînée toute ma vie. Ici, j’apprécie les courts, j’aime les balles », affirme la n°1 mondiale.
Après une année 2020 où elle n’a joué qu’en janvier et février, préférant rester en Australie pendant la pandémie de coronavirus, Ashleigh Barty est décidée à jouer la saison 2021 dans son intégralité. Elle l’a commencée en remportant le Yarra Valley Classic de Melbourne, avant de perdre en quarts de finale de l’Open d’Australie, puis au deuxième tour à Adelaide. Mais Miami lui réussit, et même si Naomi Osaka, lauréate de l’Open d’Australie, venait à lui chiper la place de n°1, cela ne changerait pas sa vie. Cela pourrait de tout façon être provisoire, car Barty jouera ensuite à Charleston et Stuttgart en avril, alors qu’Osaka ne rejouera pas, a priori, avant Madrid début mai.