Sakkari et Kontaveit s’affronteront pour le titre à Saint-Pétersbourg… et la 6e place mondiale
Anett Kontaveit et Maria Sakkari s’affronteront pour la treizième fois de leur carrière, dimanche, en finale du tournoi de Saint-Pétersbourg. La gagnante empochera la 6e place mondiale.
Les deux se connaissent bien. Elles s’affronteront, dimanche, pour la treizième fois. Maria Sakkari et Anett Kontaveit se sont toutes les deux qualifiées pour la finale du tournoi WTA 500 de Saint-Pétersbourg, dimanche.
Elles s’étaient affrontées pour la première fois à Indian Wells, en 2016. Kontaveit avait remporté ce match du premier tour. Elles ont bien évolué depuis. Il y a six ans, les deux joueuses étaient classées autour de la 80e place mondiale. Dimanche, le titre leur offrirait aussi la 6e place. Le meilleur classement de leur carrière.
Samedi, Sakkari a atteint sa quatrième finale sur le circuit au bout d’une lutte de trois heures face à Irina-Camelia Begu, 56e mondiale (6-4, 6-7, 6-4). Chaque manche de son match a duré une heure. La n°7 mondiale a empoché le premier set en concrétisant sa première balle de break. Elle a ensuite craqué dans la deuxième manche.
La rage de Sakkari
Au bout d’un jeu décisif accroché et remporté par la Roumaine (7-4), Sakkari n’a pu contenir sa rage, jetant violemment sa raquette au sol. Un avertissement plus tard, la Grecque s’est remise dans son match. D’autant qu’elle a dû batailler jusqu’au bout. Après un festival de breaks et de débreaks dans le troisième set, Sakkari a réussi à maintenir son avance à 5-4, et à se qualifier pour la finale au bout de sa troisième balle de match.
Kontaveit, elle, a mis deux heures de moins face à Jelena Ostapenko (6-3, 6-4), diminuée et strappée à la cheville gauche. La numéro 9 mondiale enchaîne un dix-neuvième succès de rang en indoor.
« Je vais avoir une finale très difficile face à Maria (Sakkari) », a-t-elle annoncé après sa rencontre. L’année dernière, Kontaveit avait empoché quatre tournois. Elle a l’opportunité de continuer sa moisson, face à une adversaire qu’elle connaît bien.