Serena repart de Parme sans la confiance qu’elle était venue chercher

Ecrire que Serena Williams repart bredouille de Parme serait inexact. Mais pour l’Américaine, les signaux sont négatifs, à moins de deux semaines du début de Roland-Garros. La 8e mondiale, invitée de ce WTA 250 italien, a cédé dès le deuxième tour contre la Tchèque Katerina Siniakova mardi. Une défaite en deux manches (7-6, 6-2) qui interroge sur l’état de forme de Williams.

Facile vainqueure de la modeste Italienne Laura Pigato (572e) lundi, Serena Williams avait une adversaire d’une tout autre envergure en face d’elle. Sans que Siniakova ne constitue un défi. Mais la protégée de Patrick Mouratoglou s’est prise les pieds dans le tapis face à une joueuse qui a su prendre sa chance, se régalant notamment sur les deuxièmes balles de l’Américaine, qui n’a remporté que 41 % de points (10/24) derrière sa 2e.

Williams a eu une balle de set à 5-4 pour elle sur le service adverse, qu’elle a manquée. Derrière, elle est parvenue à débreaker Siniakova pour arracher un jeu décisif qu’elle a finalement perdu 7 points à 4.

Serena n’a remporté que 2 des 20 derniers points du match

Si l’ex-numéro 1 mondiale a bien débuté la deuxième manche en s’emparant du service de Siniakova, cette dernière a refait son retard dans la foulée avant d’accélérer et de profiter des bévues de Williams, qui a disparu au fur et à mesure de la rencontre. Elle n’a remporté que 2 des 20 derniers points disputés. Siniakova, elle, a livré une partie de très grande qualité. Invitée à Parme pour enchaîner les rencontres et retrouver de la confiance sur terre battue, après sa défaite d’entrée à Rome contre Nadia Podoroska, l’Américaine s’est manquée.

Ces dernières années, Serena Williams était habituée à disputer Roland-Garros sans match sur terre battue (comme en 2018) ou avec peu de préparation sur la surface (un match disputé à Rome en 2019). Cette année, elle avait fait état de grosses séances d’entraînement avec Patrick Mouratoglou à Sofia-Antipolis. Cela ne semble pas se concrétiser sur le terrain. Pour l’instant.