Le docu-série Netflix consacré à Naomi Osaka sortira le 16 juillet
Dans la nuit de mardi à mercredi, Netflix a dévoilé la bande-annonce du docu-série consacré à Naomi Osaka, dont la sortie est programmée au 16 juillet.
« Personne ne connaît vraiment tous les sacrifices que vous faites… Juste pour être forte. Avant que je gagne l’US Open (2018), tellement de gens ont dit à mon père que je ne serai jamais rien. » Débutant par ces mots, Netflix a dévoilé la bande-annonce du docu-série consacré à Naomi Osaka.
Découpé un trois épisodes de 40 minutes, cette production « intimiste » promet de nous plonger « au cœur de la vie de l’une des meilleures joueuses du monde », d’après le synopsis. La série retrace le travail récents de la Japonaise, et la période où « elle commence à trouver sa voix. » Notamment « en portant des masques en soutien à Black Lives Matter » à chacun de ses sept matchs vers le titre de l’US Open 2020, et en faisant « le deuil de son mentor Kobe Bryant. »
Disponible le 16 juillet « Naomi Osaka » – tel est le titre – explique aussi les récent tourments de la championne nippone. « Elle est devenue une superstar du jour au lendemain, cette pression a beaucoup pesé sur elle », rappelle la bande-annonce. « Toute cette attention que je reçois, c’est en quelque sorte absurde », commente la voix d’Osaka. « Personne ne vous prépare à ça. Je ne sais pas… Je crois que j’en souffre. »
A partir de maintenant, je me rendrai aux conférences de presse, tout en tenant compte de ma santé mentale.
Naomi Osaka
Souhaitant ne plus se présenter en conférence de presse pour « préserver [s]a santé mentale », Naomi Osaka avait déclaré forfait avant son deuxième tour de Roland-Garros, puis avait renoncé à Wimbledon. Lundi, elle a toutefois confirmé sa présence dans son pays natal, à Tokyo, pour les Jeux olympiques dont le tournoi de tennis est programmé du 24 au 30 juillet.
« Je me prépare petit à petit afin d’être au meilleur de ma forme », a-t-elle déclaré dans un message à la NHK relayé par l’AFP. « J’ai passé beaucoup de temps avec ma famille. Je peux paisiblement redescendre en pression, mentalement et physiquement. A partir de maintenant, je me rendrai aux conférences de presse, tout en tenant compte de ma santé mentale. La vie privée des sportifs devrait être protégée. »