Haddad Maia : « Mon rêve est aussi de faire une différence dans la vie de quelqu’un »
Vainqueure de son premier match lors de la United Cup, Beatriz Haddad Maia a évoqué en conférence de presse son impact sur le tennis en Amérique du Sud.
Beatriz Haddad Maia a parfaitement lancé sa saison 2023 ce jeudi en s’imposant facilement face à Martina Trevisan dans le cadre de la United Cup (6-2, 6-0). La 15e joueuse mondiale a breaké son adversaire à six reprises pour donner l’avantage au Brésil face à l’Italie, avant que Lorenzo Musetti n’égalise en dominant Felipe Meligeni Alves (6-3, 6-4).
La joueuse de 26 ans a réalisé une saison 2022 incroyable en passant de la 83e à la 15e place mondiale. À Toronto en août dernier, elle est devenue la première joueuse brésilienne à atteindre la finale d’un WTA 1000. Au Canada, en dominant Iga Swiatek, elle est également devenue la première brésilienne à battre une numéro un mondiale depuis 1984.
Interrogée en conférence de presse sur l’impact de ses résultats sur le tennis au Brésil et en Amérique du Sud en général, Beatriz Haddad Maia a notamment expliqué qu’elle espérait être une inspiration pour les plus jeunes. Elle a également analysé les changements positifs que son nouveau statut à apporté sur son continent.
Haddad Maia : “Je travaille dur pour aider les enfants”
« Mon rêve n’est pas seulement d’être numéro 1 mondiale, ni de gagner un Grand Chelem, mais de faire une différence dans la vie de quelqu’un. Je connais ma responsabilité. En tant que Brésilienne, Sud-Américaine, je travaille toujours aussi dur que je peux pour essayer de faire la différence et aider les enfants et les joueurs qui veulent devenir un jour des joueurs de tennis de haut niveau. »
« Avoir d’autres joueurs, d’anciens joueurs professionnels dans le même environnement pour construire cette mentalité, pour être plus proche des joueurs de tennis, c’est très important pour nous aussi. Nous n’avons pas cette culture du tennis. Je sais que nous devons travailler très dur à la base pour améliorer cette mentalité. Peut-être que dans 10 ans, nous aurons plus de joueurs, plus de juniors. »
« Je pense que l’une des choses qui a changé est que la WTA donne désormais l’opportunité d’avoir des 125K en Amérique du Sud, donc nous en avons en Argentine et en Uruguay. On a également un WTA 250 à Bogota, en Colombie. C’est très difficile pour les sud-américains de réussir. Nous ne recevons pas d’argent en euros, ni en dollars. Nous avons le plus souvent 10 heures de vol. C’est un défi pour nous. »