Garcia avoue avoir pensé à la retraite : “Je me suis posée la question parce que je ne supportais plus rien”
Caroline Garcia prépare la saison 2025 avec un nouvel état d’esprit, plus positif.
Psychologiquement épuisée après une saison 2024 ratée, où elle n’a jamais fait mieux qu’un deuxième tour en Grand Chelem et où elle a quitté le Top 50 (avant de le réintégrer) pour la première fois depuis juin 2022, Caroline Garcia a révélé au journal L’Equipe qu’elle avait pensé à mettre un terme à sa carrière.
“En février, je m’étais déjà fortement posée la question. Mais j’avais un doute : si je fais une pause, est-ce que je reviens ? En fait, j’ai accepté de couper quand j’ai accepté le fait que, peut-être, je ne reviendrais jamais. Et j’étais en paix avec ça.”
“Je me suis posée la question (de la retraite). Parce que je ne supportais plus rien. À la fin de chaque match, victoire ou défaite, j’étais juste soulagée, a-t-elle ajouté. Je ne savais plus pourquoi je jouais. Je détestais la personne que je devenais. Ça m’épuisait. J’en perdais presque les valeurs de qui je suis. C’était invivable.”
Garcia aborde 2025 avec un nouvel état d’esprit
Après avoir mis un terme à sa saison 2024 fin septembre, sans donner de date de retour, Caroline Garcia a dévoilé dans un post publié sur X le 25 novembre dernier qu’elle préparait la saison 2025 avec une nouvelle approche mentale. “L’objectif n’est plus la destination, mais d’embrasser le voyage, avec tous ses défis et sa beauté. La victoire doit être une conséquence, pas une fin en soi.”
Dans le journal L’Equipe, la joueuse française revient plus en détail sur son état d’esprit avant d’aborder ce qui pourrait être la dernière ligne droite de sa carrière, elle qui explique ne pas se voir jouer pendant encore cinq ans. Caroline Garcia veut enfin être heureuse sur un court de tennis, sans être obnubilée par la recherche de résultats.
“Ça m’arrivera de m’énerver, mais je ne veux plus me parler négativement deux jeux de suite, me dire que je suis nulle, que je ne sers à rien… J’ai envie de passer à autre chose dès le point suivant. Et ça, c’est un processus parce que, pendant quinze ans, ça n’a pas été mon fonctionnement. Il y aura des moments difficiles, mais si j’arrive à garder un état d’esprit sain, je continuerai.”
“Et si ça redevient toxique, que j’en perds le sommeil et que je fais des crises d’anxiété, ça voudra dire que c’est la fin. J’aurai essayé jusqu’au bout. En fait, j’ai envie de découvrir le tennis et l’aventure du circuit d’une autre façon. Être moi-même, heureuse, fière des efforts accomplis et pas dépressive pendant trois jours après une défaite. Parfois, j’ai des regrets en me disant que j’aurais pu fonctionner comme ça depuis des années.”