Cornet : “Nous sommes comme des machines de Formule 1…”
Après sa victoire face à Jessika Ponchet, mardi à Cannes, Alizé Cornet est revenue sur cette longue période sans jouer. La Niçoise avoue qu’elle en a surtout fait les frais au niveau de son épaule droite.
Si pour toutes les joueurs du circuit, confinement avait rimé avec arrêt total de la compétition, certaines avaient au moins eu le privilège de taper parfois la balle, histoire de conserver quelques sensations. Alizé Cornet n’a pas eu cette chance. La Niçoise a expliqué mardi après sa victoire aisée face à Jessika Ponchet (6-4, 6-2) à Cannes pour le compte du Challenge Elite FFT qu’elle n’avait pas pu sortir la moindre fois sa raquette de toute cette période de repos forcé.
“Je n’ai pas pu m’entraîner, même pas une seule fois, car je n’avais pas de court de tennis à proximité. Rien ne remplace finalement ce contact de la balle dans la raquette et toutes les contraintes que ça engendre. Il n’y a pas eu ça pendant plus de deux mois.”
Dans ces conditions, Cornet s’attendait à devoir retravailler au niveau de son épaule droite, son talon d’Achille. Elle a été servie.
“L’une de mes grosse faiblesse, c’est mon épaule. Et elle a bien morflé pendant le confinement, parce que, quand j’ai repris, mon épaule s’était un peu désathlétisée. Et c’est vrai que j’ai du mal à reprendre”, avoue la championne du monde avec les Bleues, ravie néanmoins de voir que ses efforts commencent à payer.
Cornet : “En bas du corps, je n’ai pas trop perdu”
“Ça revient. J’ai pu taper un peu plus fort que la semaine dernière, servir un peu plus fort aussi, c’est juste qu’il faut dealer avec toutes ces douleurs qui réapparaissent”, note la 59eme mondiale, qui estime qu’à l’instar des monoplaces de F1, les joueuse du circuit doivent être parfaitement réglées pour pouvoir pratiquer leur meilleur tennis.
“On dit souvent que les athlètes de haut niveau sont des machines de Formule 1, analyse Cornet au micro de la FFT. Il faut que tout au détail près soit parfait, sinon c’est la douleur ou la blessure. Moi, le fait de m’être bien entraînée physiquement pendant le confinement fait que je n’ai pas trop perdu en bas du corps. Je me déplace toujours bien et je me sens très confiante au niveau des jambes, c’est une très bonne chose, surtout avec mon jeu.”
Une épaule droite qui va mieux, des sensations retrouvées, la numéro 4 française se sait sur la bonne voie. “Même s’il y a encore du boulot”, assure l’intéressée, opposée mardi à Diane Parry.
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