Toni Nadal, optimiste quant à la présence de « Rafa » à Wimbledon
Lors d’une interview accordée à puntodebreak.com, Toni Nadal s’est dit optimiste quant à la présence de son neveu à Wimbledon à partir du 27 juin.
Mardi, deux jours après son sacre herculéen à Roland-Garros malgré l’épée de Damoclès pesant au dessus du talon d’Achille qu’est son pied gauche, Rafael Nadal est apparu en béquilles. Il venait de recevoir son premier traitement par radio-thérapie.
Celui visant « à bruler un petit peu les nerfs » transmettant la douleur liée à son syndrome de Muller-Weiss afin de reproduire de façon permanente les effets anesthésiants reçus par piqûres, comme il l’a expliqué à Paris lors de sa conférence de presse finale.
Je pense que Rafael sera à Wimbledon, et que son traitement se passe bien.
toni Nadal
Pas de quoi inquiéter outre mesure Toni Nadal. Lors d’une interview accordée à puntodebreak.com, « Tonton Toni » s’est montré confiant quant à la suite des évènements pour son neveu. Y compris à court terme, sur gazon.
« Wimbledon est dans deux semaines, nous verrons si Rafael y est ou non », a déclaré l’actuel coach-consultant de Félix Auger-Aliassime. « Je pense qu’il y sera, et que son traitement se passe bien. »
« Il veut tirer avantage de cette belle période sportive qu’il traverse et qui l’a mené à remporter les deux premiers (tournois du) Grand Chelem de l’année », a-t-il ajouté.
Néanmoins, Toni Nadal s’est montré époustouflé par la capacité du surnommé « Rafa » à supporter de fortes douleurs, et ce depuis de nombreuses années : « Etant donné la souffrance qu’il ressent, je suis énormément surpris qu’il arrive à se concentrer sur la balle et non sur son pied. »
Rafael avait déjà joué la finale de Wimbledon 2018 contre Federer avec le pied endormi.
Toni Nadal
« Depuis 2005 (l’année où son syndrome de Muller-Weiss s’est déclaré) il joue avec beaucoup de souffrances », a-t-il confié. « A tel point qu’il lui est parfois impossible de pouvoir finir les séances d’entrainements. »
« Dans d’autres Majeurs, il avait déjà joué avec le pied endormi », a révélé Toni Nadal. « C’était le cas à Wimbledon en 2008 lors de la finale contre Federer. »
« En 2019, quand il a perdu contre Fognini à Monte-Carlo, il m’a dit qu’il n’en pouvait plus et qu’il avait besoin d’une pause. », a-t-il poursuivi. « Il en avait marre d’avoir mal. »
Finalement, Rafael Nadal avait bien été présent un mois et demi plus tard pour accomplir avec succès ce qui était alors le 12e de ses 14 travaux à Roland-Garros.