Rien à voir avec Roland-Garros : Sinner n’a aucune doute sur son physique à Wimbledon
Jannik Sinner se sent revenu à 100% à Wimbledon, après avoir failli renoncer à Roland-Garros à cause d’une blessure à la hanche.
Jannik Sinner est un joueur tout neuf. Le numéro un mondial a confirmé par ses propres mots, samedi à Wimbledon, l’impression laissée à Halle la semaine dernière, quand il avait remporté le premier titre sur gazon de sa carrière, contre Hubert Hurkacz en finale. Il a retrouvé l’intégralité de ses moyens après avoir dû jouer Roland-Garros en se privant de trois semaines de préparation pour soigner une hanche qui grinçait depuis Madrid.
« J’ai pris quelques jours de repos après Paris et j’ai pu me remettre au travail », a déclaré Sinner au media center de Wimbledon. « Je me sens bien mieux physiquement qu’au début de Roland-Garros. A Paris, je suis arrivé avec des doutes. Ici, mon corps n’en suscite aucun et nous avons beaucoup travaillé pour ça, ces derniers jours, mon équipe et moi, il n’y a pas de secret. »
« Donc je n’ai aucun doute sur ma forme et je me sens prêt à entrer dans la compétition, a-t-il poursuivi. Même si je sais que les conditions ici sont très différentes de Halle, ce titre a été très important pour moi et je sais aussi grace à ma demi-finale de l’an dernier ici à Wimbledon que je peux bien jouer sur gazon. »
Sinner a tapé avec Djokovic
Les doutes sur l’état physique, Sinner les laisse à d’autres, à Wimbledon. Notamment à Novak Djokovic, opéré au genou après son forfait en deuxième semaine à Roland-Garros et présent un mois plus tard dans le tableau, comme tête de série n°2.
Sinner a tapé la balle sur le central avec le Serbe jeudi. « J’ai l’impression que son genou va bien, mais il faut lui demander comment il se sent, a-t-il indiqué. Je ne peux pas communiquer sur ses sensations à sa place et on n’a fait des points que pendant 45 minutes. C’est difficile de se faire une idée du niveau des joueurs dans ces conditions. »
Sinner, a, de toute façon, une petite idée du niveau de Djokovic quand les choses sérieuses commencent à Wimbledon : le Serbe a été le seul capable de lui barrer la route ces deux dernières années, en quart puis en demi-finale. Cette année, si cela arrive, ça ne peut être qu’en finale.