Le geste “fair-play” d’Alcaraz, qui a accordé un point à Otte alors que celui-ci était à rejouer
Vendredi, Carlos Alcaraz a accordé un point magistral à Oscar Otte. La balle aurait dû être remise en jeu, mais l’Espagnol a considéré qu’il aurait perdu l’échange, de toute manière.
Vendredi, lors de sa large victoire contre Oscar Otte (6-3, 6-1, 6-2), Carlos Alcaraz ne s’est pas seulement distingué par sa maîtrise implacable. Aussi par sa classe.
Deuxième manche. L’Espagnol mène un set à zéro. Il gère, paraît intouchable. Sur le service d’Alcaraz, Otte tente une amortie. L’Espagnol s’arrache et monte au filet, sur la droite du court. Il frappe de manière opposée. La balle d’Alcaraz est annoncée faute. Celle-ci a pourtant bien touché la ligne. L’arbitre corrige avant même la fin de l’échange. « Replay the point ! », crie-t-il. Le point est à rejouer. En théorie.
Pendant ce temps, Otte a touché une balle magistrale, ras du sol, qui ne passe même pas au dessus du filet, mais à côté. Le point ne sera pas rejoué. Alcaraz considère que, de toute façon, même si sa balle était bonne, l’annonce de la faute n’a pas influencée le jeu, puisque Otte a réussi un coup gagnant. Plutôt que de rejouer le point, comme le règlement le stipule, Alcaraz accorde le point à Otte.
L’arbitre de la rencontre salut le geste d’Alcaraz. Le public applaudit. Un geste de « gentleman », sur le gazon de Wimbledon.