“Le seul qui peut battre Djokovic, c’est lui même” : L’Œil du Coach #13
Patrick Mouratoglou trouve Novak Djokovic très fort dans cet US Open, et que le seul à pouvoir le battre à New York est finalement lui-même…
Qui peut battre Novak Djokovic sur la route de son 18e titre du Grand Chelem ? “Le seul qui peut battre Djokovic, c’est lui-même”, analyse Patrick Mouratoglou le nouvel épisode de l’Oeil du Coach.
En l’absence de Roger Federer, blessé, et de Rafael Nadal, qui n’a pas fait le voyage à New York pour prioriser Roland-Garros, Novak Djokovic est le seul membre du big 3 à New York et il à coeur d’y décrocher son 18e titre du Grand Chelem, pour grappiller toujours plus son retard sur ses deux rivaux au classement du nombre de Grands Chelems.
Mouratoglou s’attend certainement à le voir en finale le week-end prochain. Jusqu’à présent, il n’a perdu qu’un seul set – contre le Britannique Kyle Edmund au deuxième tour – et a déjà éliminé une autre tête de série, l’Allemand Jan-Lennard Struff au troisième tour.
“Quand il est plus passif, il est battable”
Le Serbe aborde la deuxième semaine fort d’une série de 26 victoires consécutives à l’US Open, et n’a toujours pas perdu un match en 2020, vainqueur à l’Open d’Australie, à Dubaï et à Cincinnati.
Pour l’entraîneur français, cette confiance est bien sur un grand atout mais elle peut aussi desservir Novak Djokovic par moments.
“Cela peut lui jouer des tours – il peut perdre sa concentration parce qu’il est parfois trop bon. Il se met à jouer inconsciemment à 80%, 60% de son niveau parce que ça suffit”.
Mouratoglou pense également que le numéro 1 mondial peut être affecté par la pression. Une pression qui va devenir importante à mesure qu’il se rapproche des records de ses deux aînés.
“Quand il contre-attaque, qu’il est agressif, c’est là qu’il est le meilleur – il est le meilleur du monde et imbattable. Mais lorsqu’il commence à reculer et à être un peu plus passif, il est battable. C’est extrêmement difficile, mais il est battable !”
Pour cela, son adversaire doit jouer “le match de sa vie”, conclut Mouratoglou.