« Osaka devient un modèle et prend confiance en elle, et en son tennis » – L’Œil du Coach #18
Qualifiée pour la finale de l’US Open, Naomi Osaka n’a plus grand-chose à voir avec la joueuse timide et réservée qu’elle était en 2018. Sa notoriété a grandi et elle a désormais davantage confiance en elle, comme l’a remarqué Patrick Mouratoglou.
Comme en 2018, Naomi Osaka disputera la finale de l’US Open cette année. La Japonaise, qui s’est qualifiée aux dépens de Jennifer Brady jeudi soir (7-6, 3-6, 6-3), a beaucoup changé en l’espace de deux ans. De joueuse timide et effacée, elle a peu à peu gagné en aisance face aux médias et n’hésite à défendre des causes qui lui sont chères, à l’image du mouvement #BlackLivesMatter. Patrick Mouratoglou a bien sûr relevé cette évolution majeure dans le comportement de la 9e mondiale :
« Avant, Naomi était très timide. On l’a bien vu en 2018 à Indian Wells, lors de la remise des trophées. C’était difficile pour elle de s’exprimer devant une caméra, devant du public. Elle est en train d’apprendre à représenter quelque chose, à recevoir le soutien du public. Et pas seulement pour son tennis, mais aussi pour ce qu’elle dit, pour ce qu’elle fait en-dehors du court. »
« Osaka joue en toute sérénité »
D’après l’entraîneur français, les prises de position affirmées de la lauréate de l’Open d’Australie 2019 l’aident à gagner en confiance. Ce qui est notamment visible une fois qu’elle est sur le court :
« Ça l’aide à devenir quelqu’un, à grandir en tant que personne et en tant que modèle. Et ça lui donne énormément de confiance en elle. (…) Quand on voit son niveau de jeu depuis le début du tournoi, elle joue en toute sérénité. Quand elle frappe la balle, elle sait ce qu’elle fait. Elle n’hésite pas et, avec son style de jeu, elle n’a de toute manière pas le temps d’hésiter, sinon la balle part loin dehors. »
Pour décrocher un deuxième titre à Flushing Meadows, Osaka devra venir à bout de Victoria Azarenka samedi.