Major Talk #2 – Stan Wawrinka
Major Talk est une nouvelle série d’interviews en vidéos conduites par la joueuse professionnelle Alizé Lim. Pour notre deuxième épisode, Stan Wawrinka a accepté l’invitation de Major Talk.
Stan Wawrinka, titré trois fois en Grand Chelem (Open d’Australie 2014, Roland-Garros 2015 et US Open 2016) est le deuxième invité d’Alizé Lim dans Major Talk. Au cours d’une discussion amusante, le Suisse aborde divers sujets, comme la façon dont il gère le confinement dû à la pandémie de coronavirus, le plaisir qu’il prend à communiquer avec d’autres joueurs pendant des Instagram Live, les hauts et les bas de sa carrière, ses espoirs sur le retour du tennis en 2020 et également comment, à 35 ans, il nourrit toujours l’espoir de remporter un autre grand titre.
Wawrinka se maintient en forme autant que possible mais pense qu’il sera difficile pour le tennis de revenir dans un avenir proche.
“J’espère pour le monde que nous pourrons reprendre la compétition en septembre. Cela voudrait dire que tout s’est bien passé. Actuellement, nous sommes tellement au fond de cette crise qu’il est difficile d’en voir la fin”.
Wawrinka a remporté son premier titre du Grand Chelem à 28 ans et admet qu’il lui a fallu du temps pour trouver comment jouer son meilleur tennis dans les plus grands tournois du monde
“J’ai toujours été émotif, mais j’ai réussi à contrôler mes émotions, beaucoup plus ces dernières années qu’au début de ma carrière. Je ressens les choses d’une manière très forte. J’ai lutté tout au long de ma carrière pour combattre cela et le transformer en une force”.
Et alors qu’il entre dans la seconde moitié de sa trentaine, voir son vieil ami Roger Federer continuer à se battre pour gagner des Grands Chelems a été une source d’inspiration.
“Si je peux être à mon meilleur niveau jusqu’à 40 ans, ce sera incroyable. Mais quand on regarde Roger Federer, on ne se dit jamais qu’on peut faire la même chose. De toute façon, c’est une autre ligue. L’avantage de le voir jouer si bien, si tard, c’est qu’il est possible de tenir le coup physiquement. Donc, en fait, il ouvre aussi des portes, sur le plan mental aussi, pour imaginer que je veux peut-être jouer plus longtemps. J’ai 35 ans maintenant, jouer encore quelques années, ça serait bien”