Major Talk #13 – Simona Halep : “J’ai toujours cette flamme en moi”
Dans le dernier épisode de Major Talk, présenté par Alizé Lim, Simona Halep avoue avoir pensé à la retraite fin 2021, et évoque également sa nouvelle collaboration avec Patrick Mouratoglou.
Simona Halep a remporté deux titres du Grand Chelem (Roland-Garros 2018 et Wimbledon 2019), et a occupé la place de numéro un mondiale pour la première fois en octobre 2017 et pour la dernière en janvier 2019. Après avoir perdu ses trois premières finales de Majeur, à Roland-Garros en 2014 et 2017 puis à l’Open d’Australie en 2018, la joueuse de 30 ans a remporté son premier titre du Grand Chelem à Roland-Garros en 2018, puis son deuxième sur gazon à Wimbledon en 2019, en battant Serena Williams en finale.
Vainqueure de 23 tournois sur le circuit WTA depuis le début de sa carrière, la Roumaine a annoncé début avril qu’elle avait engagé Patrick Mouratoglou comme entraîneur à plein temps, espérant que le Français, qui a aidé Serena Williams à remporter 10 de ses 23 titres du Grand Chelem, pourra l’aider à revenir au sommet.
Dans le dernier épisode de Major Talk, interviewée par Alize Lim, Simona Halep raconte comment elle a été proche de mettre fin à sa carrière à la fin de l’année 2021, comment son association avec Mouratoglou lui a donné un second souffle et comment elle espère remporter d’autres tournois du Grand Chelem pour revenir au sommet du tennis féminin.
Les moments-clés de Major Talk avec Simona Halep :
- 1.00 : Simona Halep affirme qu’elle a toujours autant de passion pour le tennis, même à l’âge de 30 ans.
- 1.20 : La Roumaine dit qu’elle pensait qu’à 30 ans elle serait déjà à la retraite, et dit qu’en fait, elle était proche de mettre fin à sa carrière fin 2021 après une blessure.
- 1’45 : Halep dit que la découverte de la Mouratoglou Academy – sa toute première fois dans une académie – lui a donné un second souffle, notamment en voyant des jeunes joueurs avec une réelle envie. “Le feu est revenu”, dit-elle.
- 2’45 : C’est parce qu’elle a été absente du circuit WTA pendant quatre mois qu’elle a pensé prendre sa retraite.
- 3’05 : Elle aimerait avoir des enfants, mais cela peut attendre pour le moment.
- 3’15 : Halep dit qu’elle gère mieux la pression aujourd’hui. Elle a réalisé plus de choses qu’elle n’aurait jamais pensé pouvoir faire dans sa carrière
- 4’ : Elle explique à Alizé Lim que perdre la finale de l’Open d’Australie 2018 lui a en fait donné confiance sur le fait qu’elle gagnerait certainement la prochaine finale de Grand Chelem qu’elle jouerait. Elle ne s’attendait pas à atteindre la finale de Wimbledon, et en jouant Serena Williams, elle n’avait aucune attente, mais elle a joué le match parfait.
- 5’.30 : Halep dit qu’elle a regardé sa victoire sur Serena Williams « une centaine de fois ».
- 6’15 : Après sa défaite en finale de Roland-Garros en 2017 face à Jelena Ostapenko, Halep était déprimée pendant presque trois mois.
- 7’00 : La Roumaine explique comment elle en est venue à engager Patrick Mouratoglou comme entraîneur. Darren Cahill lui a suggéré de s’entraîner à l’académie et quand elle l’a fait, elle s’est sentie chez comme chez elle.
- 8’30 : Elle sent que Mouratoglou lui apporte de la confiance. « Je lui fais confiance à 100 %. Je sens déjà de gros progrès. »
- 10’ : Le fait d’être mariée n’a rien changé, dit-elle, mais son mari est un grand supporter et correspond parfaitement à son style de vie.
- 13’ : Elle explique avoir réalisé ses rêves dans le tennis, y compris celui d’être numéro un mondiale. Maintenant, elle a des objectifs, plutôt que des rêves, notamment celui de remporter un autre Grand Chelem.
- 19’40 : Son idole est Justine Henin. “Je sentais que j’avais des similitudes avec elle”.
- 21’20 : Halep évoque l’idée que ses futurs enfants jouent au tennis. “Je dis toujours que j’ai assez souffert, pour qu’ils n’aient pas à souffrir”.
- 22’00 : Elle parle de ses propres combats contre l’anxiété, même si elle dit qu’ils ne sont pas du même niveau que ceux que Naomi Osaka a traversés.
- 23’30 : Halep dit qu’après les défaites de Doha et de Dubaï, elle ne pensait pas pouvoir revenir au plus haut niveau. Mais elle y croit maintenant.