L’Oeil du Coach #42 : Même si Kyrgios jouait aux échecs, le stade serait rempli
Dans l’épisode #42 de L’Oeil du Coach, Patrick Mouratoglou a expliqué que le tennis a grandement besoin de joueurs comme Nick Kyrgios.
La folie Nick Kyrgios s’est emparée de l’Open d’Australie depuis le début de la quinzaine. Et même si le joueur de 26 ans a chuté dès le deuxième tour en simple face à Daniil Medvedev, il a fait parler de lui par la suite en se hissant en finale du double avec son compatriote Thanasi Kokkinakis. Les deux hommes ont battu la paire Granollers – Zeballos ce jeudi (7-6, 6-4) et te tenteront de soulever le trophée face une autre paire australienne composée de Matthew Ebden et Max Purcell.
Le court était plein toute la semaine pour voir jouer Nick Kyrgios. L’Australien a fait le show pour le plus grand bonheur des fans qui en redemandent. Le désormais 115e joueur mondial divise la communauté tennistique de par son attitude et ses déclarations parfois controversantes mais certains estiment qu’il fait du bien au tennis et amène un nouveau public, plus jeune. C’est notamment le cas de Patrick Mouratoglou qui a expliqué dans le nouvel épisode de “L’Oeil du Coach” que les instances devraient mettre un peu plus en avant Nick Kyrgios pour renouveler son public, et laisser les joueurs exprimer leur personnalité sur un court de tennis au lieu de les sanctionner systématiquement.
Moments-clés de “L’Oeil du Coach” avec Patrick Mouratoglou
- Le tennis et les spectateurs ont besoin d’action, de passion et de folie pour continuer à regarder ce sport. (0’35)
- Nick Kyrgios est le parfait exemple d’un joueur excitant à voir jouer mais il n’y a pas que lui sur le circuit (0’46)
- Il faut laisser ces joueurs exprimer leur personnalité, c’est ce que le public aime et veut voir (0’56)
- La réglementation est encore trop stricte et ne devrait pas sanctionner les comportements des joueurs. Cela tue la diversité des personnalités (1’13)
- Ce sont ces joueurs-là qui vont remplir les stades et faire la promotion du tennis dans les années à venir (1’50)