L’œil du coach #35 : « Le nouveau Medvedev n’a presque pas de faiblesse mais… »
Dans le numéro 35 de l’œil du coach, Patrick Mouratoglou décrypte le jeu de Daniil Medvedev et ses chances de remporter l’Open d’Australie. Elles sont réelles, à condition notamment que le Russe ne passe pas du temps inutile sur le court, estime-t-il.
Les plus optimistes n’ont pas attendu les blessures de Rafael Nadal et Novak Djokovic (toujours en lice, faut-il le rappeler ?) pour faire de Daniil Medvedev l’un des favoris pour la victoire finale à l’Open d’Australie. Finaliste à l’US Open 2019, vainqueur coup sur coup du Rolex Paris Masters, des ATP Finals puis de l’ATP Cup, le numéro 4 mondial, désormais âgé de 25 ans, est sur une dynamique exceptionnelle.
Notre coach, Patrick Mouratoglou, confirme que le joueur russe peut prétendre à la victoire à l’Open d’Australie. Dans le numéro 35 de l’œil du coach, il détaille les nuances de son jeu, et notamment la dimension offensive qu’il a su ajouter à sa panoplie exceptionnelle de défenseur, de grand serveur et de grand relanceur.
Patrick Mouratoglou voit deux barrages potentiels à l’accession de Medvedev au sacre suprême.
D’abord une dernière faiblesse dans son jeu sur les balles basses à mi-court, qui ne lui permettent ni de s’appuyer sur la vitesse de la balle, ni d’attaquer.
Et plus encore un style de jeu « à la Gilles Simon », qui le pousse à solliciter énormément son corps à chaque match et, peut-être, à laisser trop d’énergie sur le terrain avant les quarts, les demies et la finale, comme les cinq sets disputés sous tension samedi face à Krajinovic.
Daniil Medvedev affrontera Mackenzie McDonald dans la nuit de dimanche à lundi, aux alentours de 3 heures du matin, en huitième de finale.