Monfils le danseur, Rublev en défenseur de l’impossible et Schwartzman qui se fiche du filet : le best-of du jour 1 de l’UTS Londres
Dès le premier jour de l’UTS de Londres, les joueurs ont régalé le public. a l’instar de Monfils, Rublev et Schwartzman.
“L’environnement de l’UTS est génial. Les fans sont plus proches, on rigole sur le court, on fait des blagues. Sur le circuit ATP, c’est un peu trop sérieux parfois, et c’est difficile d’y être détendu.”
Par ces mots suite à sa victoire contre Benoît “The Rebel” Paire vendredi soir, Casper “The Ice Man” Ruud a montré qu’il avait bien saisi le but premier de l’UTS : faire le show, divertir le public, tout en disputant une compétition.
Pour la première journée de la Grande Finale UTS organisée à Londres, les tribunes de l’ExCeL London en ont pris plein la rétine. Avec deux spectacles pour le prix d’un : en plus d’assister à du tennis, ils ont eu droit à une session de danse. Après avoir gagné le premier quart-temps lors de sa victoire contre Alexander “The Bublik Ennemy“, Gaël “La Monf” Monfils a transformé le court en dancefoor, en compagnie de Nathanaël Pierre, son kiné qu’il a désigné comme coach pour l’UTS.
Rublev et le lob impossible
Le point du jour a été signé par Andrey “Rublo” Rublev. Habitué à intégrer les vidéos de hot shots grâce à des éclairs balancés, par son bras animé de foudre, sans aucune pitié sur ses adversaires, Rublo a cette fois brillé dans un registre dont il est peu coutumier : la défense, lors de son succès épique contre Diego “El Peque” Schwartzman.
Alors qu’il semblait complètement dépassé, le 5e joueur mondial s’est senti poussé des ailes, et les jambes du Flash pour prendre son élan, au point, non seulement, de réussir à toucher la balle mais aussi de placer un lob. Du haut de son mètre 68 – comme il l’a confié, bien que l’ATP l’a plafonné à 1,70 m sur sa fiche –, El Peque n’a plus qu’admirer le bijou (un poil chanceux ?) du Moscovite.
Schwartzman et Monfils contournent le filet
Avant de chuter contre le Russe, l’Argentin avait vaincu, à la mort subite, Paire lors du premier match de la journée. En plaçant un bonbon a(ci)dulé de tous les amateurs de tennis : le coup qui ne fait pas voyager la balle au-dessus du filet, mais à côté.
Deux duels plus tard, dans un style différent, moins rasant mais peut-être encore plus spectaculaire, La Monf l’a imité. Toujours face à The Bublik Ennemy, le Français, après une défense digne du don d’ubiquité dont il a le secret, a contourné le filet. Grâce à un effet brossé que n’aurait pas renié Rafael Nadal, le roi du “banana shot.”