“J’ai pris des leçons qui m’ont aidé à grandir”, affirme Andrey Rublev
Andrey Rublev pense qu’il se conduira “moins comme un gamin” à l’avenir.
En 2024, Andrey Rublev a envoyé des signes de détresse à la communauté du tennis. Ce n’est pas que nous n’avions pas l’habitude de le voir griller quelques fusibles sur le court, c’est que cette fois il les grillait tous dans des proportions inquiétantes. Son dérapage de Roland-Garros ressemblait franchement à un appel à l’aide.
A l’époque, le 8e joueur mondial avait promis de se reprendre et juré que cela ne se reproduirait plus. Mais cela n’a pas franchement été le cas alors jeudi en marge de l’UTS à Londres, Rublev s’est de nouveau exprimé sur le sujet en affirmant qu’il avait retenu la leçon et que ces débordements seraient de moins en moins nombreux.
“Hors des courts, cette année j’ai pris des leçons qui m’ont fait grandir, m’ont rendu plus mûr et m’ont fait voir les choses sous un angle différent”, a confié Rublev avant son entrée en lice dans les finales de l’UTS à Londres. “Je suis très impatient de voir les conséquences sur mon jeu l’an prochain. Tout est lié : la façon dont je me conduisais sur le court allait avec celle dont je me comportais hors du court. Alors j’apprends et je commence à moins me conduire comme un gamin. Je suis bien plus mûr même s’il y a encore des aspects à améliorer après tout ce que j’ai traversé ces dernières années.”
Rublev a appelé le psy
Andrey Rublev a décidé de chercher toute l’aide possible. “J’ai fait appel à des psychologues, j’ai tenté tout ce que je pouvais. J’ai essayé de m’éduquer sur le sujet, sur comment la vie fonctionne et j’ai commencé à comprendre tant de choses. “
Dans cette tempête, il a tout de même atteint les quarts de finale de l’Open d’Australie, les huitièmes de finale à l’US Open, a décroché deux titres et une qualification pour les Finales de l’ATP. “J’ai connu beaucoup de hauts et de bas donc ma saison n’a pas l’air terrible au premier regard mais j’ai quand même réussi à finir à la huitième place mondiale et c’est assez extraordinaire. J’espère que mes pires saisons se termineront toujours comme ça, parce qu’il y a des joueurs qui ont eu des saisons fantastiques mais ont terminé douzième ou quinzième.”
Une question de mentalité
Rublev veut croire à des jours meilleurs en 2025, alors il s’y projette avec confiance. “Tout est dans l’état d’esprit et dans ce que je ressens hors du court. Qui vous êtes hors de ce sport, ce sera aussi ce que vous serez une fois sur le court. Tout est connecté et, sur le long terme, tout se met au même niveau. Si tu es bien avec toi-même alors le reste se résoudra tout seul.”
les yeux sur le trophée
Rublev a déjà commencé sa pré-saison et pense que la finale de l’UTS arrive au meilleur moment afin de préparer la saison à venir du mieux possible. “C’est une exhibition mais son format aide à travailler sur l’endurance car il y a une très haute intensité qui fait que votre rythme cardiaque est lui aussi élevé tout au long du match. Du coup, c’est l’équivalent des séances d’endurance que je faisais la semaine dernière sur trente ou quarante minutes. C’est donc parfait de continuer sur ma lancée mais en compétition. Ici je ne vais pas penser à l’entraînement, je ne vais penser qu’à gagner.”