Gasquet : « À UTS, j’ai joué mon meilleur tennis des sept, huit dernières années »
Le Tricolore revient pour un dernier UTS, à Guadalajara, après ses premiers pas dans la compétition, en 2020.
Richard Gasquet – UTS Guadalajara 2025 © Julien Nouet / UTS
Pour ceux qui ne l’auraient pas en tête, Richard Gasquet est un ancien habitué d’UTS. En 2020, en pleine pandémie de Covid-19, le Tricolore était l’une des têtes d’affiche de la compétition lancée par Patrick Mouratoglou au sein de son académie, à Sophia Antipolis.
« The Virtuoso », son surnom à UTS, avait même impressionné par son niveau de jeu et atteint les demi-finales lors des deux premières éditions. Un peu plus tard, il avait échoué en finale lors de la troisième organisée à Anvers en indoor, battu par Alex de Minaur.
Alors qu’il prendra sa retraite après Roland-Garros en mai prochain, Gasquet jouera un quatrième UTS, à Guadalajara. Il a remplacé au pied levé Denis Shapovalov, forfait en raison d’une blessure au dos. De quoi faire un heureux : « Quand Jérémy (Chardy) m’a appelé, j’ai sauté dans le premier avion pour venir », a t-il raconté à Tennis Majors.
Ravi d’être une dernière fois de la partie, le joueur de 38 ans se souvient du niveau qu’il affichait il y a cinq ans quand il avait découvert UTS : « Cela avait été un souvenir incroyable. J’avais super bien joué et gagné des matchs contre de très bons joueurs. C’était vraiment une très belle expérience avec les cartes notamment. J’étais très agressif, en grande forme. À UTS, j’ai joué mon meilleur tennis des sept, huit dernières années. J’espère encore que ce sera le cas au Mexique », s’impatiente le Biterrois.
La pression va monter jusqu’à roland-garros
À Guadalajara, Gasquet affrontera Casper « The Ice Man » Ruud, Fabio « Fogna » Fognini et Adrian « Manna » Mannarino dans le groupe A.
Le plaisir et le recherche d’émotions animent la fin de carrière du triple demi-finaliste en Grand Chelem (Wimbledon 2007, 2015, US Open 2013). À Montpellier et Marseille, malgré des élimination précoces, il a profité avec le public français. « Montpellier, il y avait du monde, j’ai eu une belle cérémonie donc c’était beaucoup de plaisir. La pression va monter jusqu’à Roland-Garros, ça va être spécial de finir ma carrière là-bas, » anticipe celui qui dit adieu petit à petit au monde du tennis.
