Tsitsipas : “Prendre Philippoussis était la décision de mon père”

Si l’US Open est pour l’heure le tournoi du Grand Chelem qui a le moins bien réussi à Stefanos Tsitsipas, puisque c’est le seul où il n’a encore jamais atteint la deuxième semaine, le Grec aura un atout supplémentaire de taille (à tous les sens du terme) dans sa manche cette année : l’Australien – d’origine grecque – Mark Philippoussis, finaliste à New York en 1998 face à son compatriote Pat Rafter. Désormais âgé de 45 ans l’ancien canonnier de Melbourne est en effet devenu son consultant au mois de juin dernier, aux côtés de celui qui demeure son entraîneur référent, son père Apostolos.

A New York, le cinquième joueur mondial a d’ailleurs expliqué que c’est son père qui avait orchestré cette collaboration. “Mon père a beaucoup de respect pour Mark et c’est lui qui l’a introduit dans l’équipe, a ainsi expliqué Tsitsipas lors du Media Day. Ce n’était pas ma décision. Mais j’ai une bonne relation avec lui aussi. Dès le début, j’ai senti que c’était la bonne personne. Je crois qu’on a trouvé un bon équilibre.”

D’humeur très badine lors de cette conférence de presse, Tsitsipas a ensuite disgressé sur l’apparence physique de Philipoussis. “Je crois que c’est le plus beau coach du circuit. Il a beaucoup de succès auprès des filles ! C’est un peu frustrant pour mon père et moi mais bon, ça va, on fait avec.”

Plus sérieusement, Tsitsipas, qui a retrouvé la forme au bon moment à Cincinnati où il a atteint la finale (perdue face à Borna Coric), a aussi affiché un certain optimisme avant l’US Open. “Cela s’annonce mieux que les années précédentes. Ces derniers jours de préparation se sont très bien passés (…) Les conditions sont bien plus chaudes et humides ici qu’à Cincinnati, et comme en plus ça se joue en cinq sets, la condition physique sera primordiale. Il y a pas mal de joueurs qui peuvent prétendre au titre cette année, et je pense que j’en fais partie.”

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