Sans pression, Serena Williams savoure : « Je n’ai absolument rien à perdre, j’ai l’impression d’avoir déjà gagné »
Serena Williams est au troisième tour de l’US Open et repousse l’heure de la retraite. L’Américaine profite à fond de ses derniers moments et ne ressent aucune pression, la clé du succès.
Serena Williams, US Open 2022 – © Antoine Couvercelle / Panoramic
Serena Williams est arrivée à l’US Open sans repère, avec seulement une victoire à son actif en 2022, à Toronto, avant de s’incliner dès son entrée en lice à Cincinnati. Mais à New York, où elle dispute le dernier tournoi de sa carrière, même si elle est restée vague à ce sujet, l’Américaine a retrouvé une partie de son jeu flamboyant qui la voici au troisième tour du dernier Grand Chelem de la saison, après une belle victoire contre la numéro deux mondiale Anett Kontaveit.
La joueuse aux 23 titres du Grand Chelem est apparue très souriante à l’issue de la rencontre, lors de son interview d’après match sur le court mais également en conférence de presse. Serena Williams profite autant qu’elle peut de ses derniers instants sur un court de tennis, en étant consciente que c’est le genre d’occasion qui n’arrive « qu’une fois dans une vie ». Libérée, l’Américaine ne ressent aucune pression du résultat, une première depuis très longtemps.
« J’ai l’impression que tout n’est que du bonus. J’ai l’impression d’avoir une grande croix rouge dans le dos depuis que j’ai gagné l’US Open en 1999. Elle a été là toute ma carrière, parce que j’ai gagné mon premier Grand Chelem très vite. Mais ici, c’est différent. J’ai l’impression d’avoir déjà gagné mentalement. Ce soir, j’étais juste genre ‘Serena, tu as déjà gagné, juste joue, sois Serena’. »
Serena Williams ne veut pas penser à la victoire finale
Face à Anett Kontaveit, numéro deux mondiale, Serena Williams a par séquences réussi à jouer un très haut niveau de tennis. Le tableau de l’Américaine est désormais dégagé et ne comporte aucune tête de série jusqu’a un potentiel quart de finale contre Ons Jabeur, cinquième mondiale. Interrogée en conférence de presse sur la possibilité qu’elle puisse gagner le tournoi, la joueuse de 40 ans a botté en touche. Elle ne veut pas se projeter.
« Je ne peux pas penser aussi loin. Je m’amuse et j’en profite. Honnêtement, j’ai eu tellement de matches difficiles depuis je ne sais combien de temps que j’ai l’impression qu’il va être très, très difficile de me préparer à tous les matchs que je vais jouer. »
« Je suis juste contente d’être venue parce que les derniers tournois, j’étais absente. Mais, comme je l’ai dit, je me suis vraiment bien entraînée et je suis contente de voir enfin mon entraînement se refléter dans mes matchs, donc c’est bien. »
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