Pegula : “Si vous m’aviez dit au début de l’année que je serais en finale de l’US Open, j’aurais tellement ri”
L’Américaine jouera samedi sa première finale en Grand Chelem face à Aryna Sabalenka.
Elle traîne tous les espoirs du tennis américain sur son dos : si Jessica Pegula remporte l’US Open samedi face à Aryna Sabalenka, elle sera la seconde étasunienne d’affilée à rafler le titre à Flushing Meadows après Coco Gauff l’année passée, une première depuis… le triplé de Serena Williams en 2012, 2013, 2014. Il y a dix ans, donc.
La dynamique est largement de son côté : depuis le début de la tournée américaine, Pegula a remporté le Masters 1000 de Toronto, s’est inclinée en finale de celui de Cincinnati (face à cette même Sabalenka) et jouera donc sa première finale en Grand Chelem à New York. 15 victoires sur ses 16 derniers matchs, le bilan est quasi parfait.
En demi-finales, elle a renversé Karolina Muchova dans un match très mal embarqué (elle était menée 6-1, 2-0 avant de s’en sortir 1-6, 6-4, 6-2), sûrement rattrapée par la pression d’un premier dernier carré en Majeur. Elle n’est plus qu’à une marche de ce dont elle a toujours cru.
“C’est incroyable. C’est un rêve d’enfant. C’est ce que je voulais quand j’étais enfant. C’est beaucoup de travail acharné. Vous ne pouvez même pas imaginer tout ce que cela implique. Je suis simplement heureuse d’être en finale, mais je suis venue ici pour gagner le titre”, s’est-elle émerveillée devant les journalistes après la rencontre.
“Si vous m’aviez dit au début de l’année que je serais en finale de l’US Open, j’aurais tellement ri, parce que je ne pensais pas que je serais ici. Donc, pouvoir surmonter tous ces défis et dire que j’ai une chance de remporter le titre samedi, c’est ce pour quoi nous jouons en tant que joueurs, sans parler de pouvoir le faire dans mon pays, ici, dans mon Grand Chelem à domicile. C’est parfait, vraiment.”
Le plus dur l’attend face à Sabalenka
En finale, Pegula fera face au défi ultime du moment, ce qui se fait de mieux en Grand Chelem sur dur depuis deux ans. Sabalenka n’a pas manqué une finale depuis l’Open d’Australie 2023, qu’elle avait remporté. Et la Biélorusse a l’ascendant : elle l’a battu en deux manches il y a trois semaines à Cincinnati, et mène 5-2 dans leurs confrontations.
“C’est une très très bonne joueuse sur dur, si ce n’est l’une des meilleures au monde, mais je pense que j’en fais partie. À Cincinnati, elle a servi de manière incroyable, et j’avais l’impression d’avoir encore des chances dans ce match. J’espère donc qu’elle ne sera pas aussi forte samedi. Peut-être qu’un peu moins serait bien (sourire)“
“Je sais que je peux avoir un jeu qui peut éventuellement la frustrer. J’ai l’impression que par le passé, il fallait être agressive, la faire bouger, servir intelligemment et essayer de mettre un peu de pression sur son service. Je vais juste essayer de vraiment jouer mon jeu samedi,” a conclu la principale intéressée, déjà prête à en découdre.