Hommage à sa famille et à New York pour le 11 septembre : L’émouvant discours de Fernandez
Leylah Fernandez s’est montrée touchante lors de son discours d’après-match, dans la foulée de sa défaite en finale de l’US Open samedi. Avec des mots forts pour sa famille et pour New York, en ce jour anniversaire des attentats du 11 septembre.
Leylah Fernandez n’avait pas encore commencé son discours d’après-match que son émotion était déjà prégnante. C’était un signe de la pression accumulée ces derniers jours qui se relâchait, dans la foulée de sa défaite contre Emma Raducanu en finale de l’US Open ce samedi. C’était aussi le résultat de la magnifique ovation que lui a réservé le public du court Arthur-Ashe avant qu’elle ne prenne la parole.
Fernandez a réuni tout son courage, dont elle ne manque pas, comme elle l’a démontré pendant toute la quinzaine new-yorkaise, pour exprimer ce qu’elle avait sur le coeur. Sans retenue, mais avec la sagesse et la maturité dont ne font pas toujours preuve celles et ceux qui ont fêté leurs 19 ans il y a quelques jours à peine. Je suis très fière de moi, de la manière dont j’ai joué ces deux dernières semaines”, a commencé Fernandez.
Fernandez : “J’espère pouvoir être aussi forte et résiliente que New York ne l’a été ces vingt dernières années.”
Elle s’est ensuite tournée vers son clan, omniprésent pendant tout le tournoi et qui fait partie du socle de sa réussite. Ça transpire de leurs échanges, vocaux ou oculaires, et elle l’a confirmé. “Merci d’avoir toujours cru en moi. Vous êtes géniaux, vous étiez là dans les mauvais moments, quand je souffrais, quand je traversais une période difficile, et vous étiez aussi là dans les meilleurs moments. Merci de toujours me soutenir, croire en moi et m’aider.”
Et alors que le tour de parler allait passer à Raducanu, Fernandez a redemandé le micro. Pour un message d’une puissance émotionnelle folle, dans un tel moment, en ce jour anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 qui avaient frappé New York;, et plus globalement les Etats-Unis. “J’espère pouvoir être aussi forte et résilience que New York ne l’a été ces vingt dernières années.” Le tout prononcé avec des trémolos dans la voix, mais avec une détermination qui voulait dire qu’elle reviendrait. Et que ce message n’était pas tant un objectif, mais plutôt une promesse.