Iga Swiatek déçue : “Pas une bonne performance de ma part”

Iga Swiatek a été surclassée en quart de finale de l’US Open par Jessica Pegula. La Polonaise est consciente qu’elle a réalisée une performance très moyenne.

Iga Swiatek, US Open 2024. Iga Swiatek, US Open 2024. © Chryslene Caillaud / Panoramic

La soirée d’Iga Swiatek a tourné au cauchemar à Flushing Meadows. Opposée en quart de finale à la locale Jessica Pegula, la Polonaise a été battue en à peine 1h30 6-2, 6-4.

En conférence de presse, la Polonaise a expliqué sa déroute et a évoqué une potentielle pause.

Elle était nettement plus solide que moi

Iga Swiatek en conférence de presse

À propos de son match, la numéro une mondiale a avoué avoir été moins forte que son adversaire :

Ce n’était pas une bonne performance de ma part. Jessie en a profité, elle a mieux joué, j’ai moins bien joué et elle a gagné. J’ai réalisé que quelque chose n’allait pas quand j’ai perdu 4-0 dans le premier set, j’ai essayé de faire le même travail que d’habitude. Je n’ai pas compris pourquoi mon service ne fonctionnait pas. J’ai eu du mal à trouver la bonne solution. Ce n’est jamais facile de jouer contre Jess, son coup est délicat parce qu’il reste assez bas et qu’elle frappe assez à plat. Elle était nettement plus solide que moi et faisait beaucoup moins d’erreurs. C’est pour cela qu’elle me mettait la pression. D’habitude, j’arrive à la faire reculer ou à lui mettre la pression, mais aujourd’hui j’ai fait trop d’erreurs.

Aussi, interrogée sur l’éventualité de faire une pause sur le circuit, la Polonaise a déclaré que ce n’était pas d’actualité :

Honnêtement, il est très difficile de revenir sur le circuit après une absence de plusieurs mois. Je ne veux pas faire de pause. Je suis prête à jouer jusqu’en novembre, à moins que je ne me blesse. Il m’est difficile de faire des comparaisons, car chaque année, je suis confrontée à des défis différents. Par exemple, l’année dernière, j’ai ressenti beaucoup d’anxiété et de pression en tant que numéro un mondial et j’ai eu l’impression que je pouvais le perdre. Cette année, je l’ai moins ressenti. Je me sens plus mûre, je ne pense plus vraiment au classement et aux points. Dans ce tournoi, il est difficile de faire des comparaisons parce qu’il y a tellement de facteurs, en dehors des Jeux olympiques, qu’il est difficile de juger. Le fait d’avoir un peu moins de temps pour jouer sur dur a peut-être son importance. Mais, honnêtement, je n’ai pas assez d’expérience pour le savoir“.

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