Danka Kovinic avant son premier tour contre Serena : “Je crois que je peux gagner”
Dans une interview à Tennis Majors, Danka Kovinic, qui sera lundi soir l’adversaire de Serena Williams au 1er tour de l’US Open, a affiché sa confiance en sa capacité à gérer ce moment. A condition qu’on la laisse s’entraîner sur le stadium Artur-Ashe…
Elle n’en a pas l’habitude, mais il va falloir qu’elle s’en accommode, et vite : lundi, à partir de 19h (1heure du matin en France, dans la nuit de lundi à mardi), Danka Kovinic sera partie prenante d’un immense blockbuster dont l’héroïne principale sera son adversaire, Serena Williams, qui devrait selon toute vraisemblance mettre un terme à sa légendaire carrière après cet US Open. Reste à savoir à quel moment précisément. Et ça, ça ne dépendra pas que d’elle.
Si elle évoluera dans l’ombre, de l’autre côté du filet, Danka Kovinic aura donc sa propre partition à jouer. A 27 ans, la Monténégrine, 80e mondiale, est plus dangereuse que ses derniers résultats – quatre défaites d’affilée depuis son 3e tour atteint à Roland-Garros – le laissent supposer. Simplement, la protégée de l’académie Janko Tipsarevic a vu sa dynamique freinée par une blessure au dos. “Dieu merci, je vais bien maintenant”, nous a rassurés la joueuse dans une interview accordée à Tennis Majors samedi à Flushing Meadows. Ça a été plus long que prévu, mais la blessure appartient au passé.
Je suis très consciente de ma position et de qui je suis, mais je pense qu’ils devraient faire preuve d’un peu plus de professionnalisme et de respect
Danka Kovinic
Une bonne chose de faite pour celle qui va donc pouvoir se concentrer pleinement sur ce que l’on peut considérer comme le match de sa vie. “Je crois que je peux faire un bon match et gagner. Sur le plan tactique, l’une des clés principales sera de tenir un pourcentage de premières balles très élevé. J’essaierai d’utiliser pas mal l’amortie. Mais avant toute chose, j’espère ne pas être submergée émotionnellement par le fait de jouer en night-session dans ce stade immense, devant plus de 20 000 personnes. Je n’ai jamais connu ça. Mais je crois que je peux le gérer.”
Pour l’aider à démystifier l’endroit, Kovinic aimerait toutefois pouvoir taper la balle sur le central new-yorkais avant le match, ce qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de faire. Et qu’elle regrettait considérablement. “J’essaie depuis plusieurs jours de programmer une séance d’entraînement sur le stadium Arthur-Ashe, sans succès. J’espère que je pourrai y jouer, au moins une heure. Je suis très consciente de ma position et de qui je suis, mais je pense qu’ils devraient faire preuve d’un peu plus de professionnalisme et de respect envers les joueurs qui ne sont pas dans le top 10.”