“Ce gars va poser problème pendant longtemps” – Tiafoe, lorsque il a rencontré Alcaraz à l’US Open
Frances Tiafoe repense souvent à une défaite qu’il a eu du mal à digérer, celle en demi-finale de l’US Open 2022 contre Carlos Alcaraz.
Frances Tiafoe n’a, évidemment, pas oublié sa demi-finale épique de l’US Open 2022 perdue 6-7, 6-3, 6-1, 6-7, 6-3 face à un Carlos Alcaraz en route vers son premier titre du Grand Chelem, et le statut du plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire du classement ATP.
Au cours du duel, l’Américain a été frappé par le niveau de l’Espagnol. “Je me disais : ‘Ce gars, je vais devoir faire avec tout au long de ma carrière'”, a-t-il révélé lors du podcast Good Trouble avec Nick Kyrgios. “Pendant le match, j’ai même eu cette pensée : ‘Bordel, ce gars va poser problème pendant longtemps.'”
“Affronter un gars comme ça qui était en train de tout donner… Je donnais tout moi aussi, en jurant vers le public, du genre : ‘Bordel, donnez-moi toute votre énergie !'”, a-t-il ajouté. “Perdre à la fin, ça a été difficile, mais ça a été l’une des meilleurs expériences de ma vie. Je pouvais sentir que le public était comme juste derrière moi, à me pousser, littéralement. Je m’en souviendrai pour le restant de mes jours.”
Parfois même, quand je vois ce gars (Carlos Alcaraz), j’ai envie de l’assommer (rires).
Frances Tiafoe
Actuellement 21e mondial, Tiafoe a confié souvent repenser à ce match, sa première demi-finale en Grand Chelem. Il n’avait jamais été aussi proche d’atteindre la finale d’un Majeur.
“Je repense au cinquième set, j’ai été à un set de jouer la finale de l’US Open”, s’est-il exprimé. “Je repense aux moments forts. Rien qu’en entrant sur le court, je pensais à ce qu’on pouvait ressentir en soulevant le trophée, ou au moins d’avoir la chance de jouer pour le titre. Je pense à ça tout le temps. Parfois même, quand je vois ce gars (Carlos Alcaraz), j’ai envie de l’assommer (rires). Mais c’est le gars le plus gentil au monde, donc évidemment que non. Mais c’est l’une des choses qui font mal (la défaite, et y repenser).”