“Il me pousse depuis que je sais à peine marcher” : quand Casper Ruud rend hommage à Christian, son père et entraîneur
Le Norvégien, qui va disputer la finale de l’US Open, est très reconnaissant de son père et entraîneur Christian, qui ne l’a jamais lâché.
Les relations joueurs-coachs de la même famille ne sont pas systématiquement au beau fixe dans le monde du tennis. Demandez à Aravane Rezai par exemple qui n’a pas toujours apprécié l’omniprésence de son père au début de sa carrière. Difficile d’avoir la mêne analyse concernant Casper Ruud et son père Christian qui l’entraîne depuis l’âge de 16 ans (malgré une petite pause de deux ans et demi) et qui est ancien 39e joueur mondial. Ils avancent ensemble de façon fusionnelle.
Qualifié pour la finale de l’US Open, le joueur norvégien sait à quel point il le doit à son père : “C’est un grand père et un grand coach. Il a eu 50 ans la semaine dernière. Il mérite tout le crédit qu’il peut avoir. Il me pousse depuis que je sais à peine marcher, il voulait que je joue au tennis et que je fasse les choses que j’aime”, s’est enthousiasmé Casper Ruud à l’issue de son quart de finale. À 23 ans, pourtant pas un spécialiste sur dur, il peut rêver de la place de numéro un mondial.
Une possibilité historique pour son pays qu’il doit encore beaucoup aux efforts fournis avec son père depuis son plus jeune âge : “Même si je suis encore assez jeune et nouveau dans le circuit, j’ai l’impression d’être professionnel depuis déjà douze ou treize ans. J’étais assez jeune quand j’ai dit à mon père que je voulais être un joueur de tennis professionnel, et depuis nous avons fourni beaucoup de travail et d’efforts”. Ils payent cette année. C’est la deuxième finale en Grand Chelem pour Ruud cette saison, les deux premières sur l’ensemble de sa carrière.
Une “pause” de deux ans et demi avant de rejoindre l’académie Nadal
Avant de rejoindre l’académie de Rafael Nadal à Majorque à l’âge de 19 ans, Casper Ruud a enrôlé un autre coach que son père pendant deux ans et demi. Mais Christian n’était jamais vraiment bien loin : “Il était toujours à la tête de l’équipe, d’une certaine manière. Il faisait toujours tout le planning pour nous, et il était en
contact permanent avec mon autre coach presque tous les jours pendant les semaines d’entraînement et il venait à certains tournois.”
Le natif d’Oslo a alors compris qu’il devrait continuer avec son père à temps plein pour aller chercher ses meilleurs résultats : “Quand c’est ton père, tu as l’impression qu’on s’occupe encore plus de toi, parce qu’un père s’attardera sur ces pourcentages supplémentaires nécessaires. Il est de votre famille,” a rendu hommage, en conférence de presse, celui qui jouera Carlos Alcaraz en finale de l’US Open dimanche, sous les yeux très avisés de son père Christian qui rêve de voir son fils écrire encore plus l’histoire de son pays.