Tsitsipas est devenu maître dans la gestion des tie-breaks du troisième set
Pour son premier match lors de la United Cup, Tsitsipas est venu à bout de Grigor Dimitrov au tie-break du troisième set. Le Grec sait parfaitement comment appréhender ces moments sous haute tension.
Stefanos Tsitsipas, Rolex Paris Masters 2022 – © Chryslene Caillaud / Panoramic
4-6, 6-2, 6-6, tie-break du troisième set qui va définir le vainqueur de la partie. Stefanos Tsitsipas se détache 3-0 et ne va pas perdre un seul point sur son service pour remporter ce jeu décisif 7 points à 4. Ce scénario avec le succès à la clé, le Grec l’a vécu lors de cinq de ses sept derniers match qui sont allé au tie-break de la dernière manche, dont son dernier affrontement face à Grigor Dimitrov à Rome en 2022.
Avant cela, le quatrième joueur mondial avait vécu deux grosses désillusion en 2021 avec deux défaites 7-6 dans l’ultime acte, face à Alexander Zverev à Cincinnati (6-4, 3-6, 7-6) et contre Carlos Alcaraz à l’US Open (6-3, 4-6, 7-6, 0-6, 7-6). Et s’il a eu une piqûre de rappel à Vienne (face à Borna Coric) et à Paris (contre Novak Djokovic), Stefanos Tsitsipas a su relever la tête pour être encore plus fort dans les moments importants.
Il a notamment terminé la saison 2022 par une victoire face à Daniil Medvedev au terme d’une énorme bataille en ne laissant qu’un seul point au Russe dans le jeu décisif du troisième set. Le joueur de 24 ans est petit à petit en train de devenir imperméable à la pression, et sait parfaitement comment appréhender chaque situation dans une rencontre.
Tsitsipas : « Vous devez juste rester dans le moment présent »
Interrogé en conférence de presse sur sa gestion du troisième set et notamment du tie-break face à un Grigor Dimitrov très dangereux, qui avait obtenu deux balles de break à 4-3 en sa faveur, Stefanos Tsitsipas ne s’est pas fait prier pour partager sa formule magique, avec une petite part de philosophie dont il raffole.
« Au début du tie-break, j’ai su que tout se jouait sur un point, qui allait être le plus concentré des deux. J’ai essayé de supprimer toutes mes émotions. J’ai essayé de rester dans le moment présent, d’évacuer toutes les pensées négatives de ma tête, et j’ai continué et progressé à partir de ce point. J’ai eu une très bonne réussite dans mes premiers services. »
« Vous savez, dans ces moments-là, vous devez juste rester dans le moment présent. Vous ne pouvez pas commencer à prédire ou à penser à l’avenir. Je l’ai très bien géré. Je ne me suis pas fait déborder en défense, ou très rarement, et ces moments me définissent. Il n’y a pas de solution facile, pas de recette facile pour gagner ce match. Je savais qu’au fond de moi, j’avais été confronté à ces situations un grand nombre de fois dans ma carrière. »
Le Grec est en réussite sur les matchs longs
Une statistique dévoilée par le compte Twitter Jeu, Set et Maths nous permet également de comprendre une chose : Stefanos Tsitsipas aime quand ça dure ! Depuis un an, le quatrième joueur mondial a dépassé les 2 heures et 5 minutes de jeu lors de 19 matchs en deux sets gagnants. Son bilan est alors de quinze victoires pour seulement quatre défaites.
En s’imposant ce jeudi, le Grec a permis à son pays de mener 2-0 face à la Bulgarie à l’issue de la première journée de la United Cup. Vendredi, Stefanos Tsitsipas sera sur le banc pour soutenir Maria Sakkari et Michail Pervolarakis, et nul doute que le quatrième joueur mondial sera de très bon conseil en cas de match marathon.
