Swiatek : “Le plus grand défi sera de ne pas comparer 2023 à 2022”
Iga Swiatek a parfaitement débuter sa saison avec une victoire en United Cup face à Yulia Putintseva (6-1, 6-3). La Polonaise « commence un nouveau chapitre ».
Le circuit a retrouvé sa patronne ce samedi en Australie. Iga Swiatek, solide numéro un mondiale depuis avril 2022, a joué son premier match de sa saison 2023 à l’occasion de la United Cup à Brisbane. La Polonaise est restée sur ses habituels standards avec un succès rapide en 1h04 face à Yulia Putintseva (6-1, 6-3).
Iga Swiatek a été impressionnante sur la Pat Rafter Arena, notamment au service en ne perdant que neuf points au total et en ne concédant qu’une seule balle de break, non convertie par son adversaire. La numéro un mondiale a pris la mise en jeu de Yulia Putintseva à quatre reprises pour s’offrir une victoire facile et ainsi apporter un point à la Pologne face au Kazakhstan.
En Australie, les compteurs sont totalement remis à zéro et le plus dur commence désormais pour Iga Swiatek. Après une impressionnant saison 2022, où elle a remporté huit titres dont deux Grands Chelems, la Polonaise doit maintenant défendre sa position et ses points, tout en portant sur ses épaules de grandes attentes.
Swiatek se sent plus forte mentalement
Interrogée à ce sujet en conférence de presse après sa victoire contre Yulia Putintseva, Iga Swiatek a expliqué qu’elle se sentait assez forte mentalement pour gérer tout ça. La Polonaise ne garde que des bons souvenirs de 2022 mais souhaite ouvrir un nouveau chapitre en 2023 et ne penser qu’à l’avenir.
« Je ne veux pas ressasser le passé et penser à mes résultats dans tel ou tel tournoi. Je veux les aborder de manière nouvelle, comme un nouveau chapitre. c’est le plus grand défi, je dirais. Oui, on verra comment je vais m’y prendre. D’habitude, quand j’ai des objectifs comme ça, j’ai des hauts et des bas, mais je sens que je deviens de plus en plus forte mentalement, alors peut-être que je vais être capable de contrôler ça. »
« J’ai l’impression que cette année, je peux me concentrer sur la mise en place de mon rythme et ne pas penser à autre chose. Nous verrons comment ça va se passer. C’est sûr que c’est difficile pour tout le monde, mais d’un autre côté, ce n’est pas comme si je n’avais pas joué de match pendant deux mois. Cela fait seulement quatre semaines, je crois. Donc je me sens prête. »