La différence entre le Alcaraz de 2022 et celui de 2023 : « La concentration »
En conférence de presse après sa qualification pour la finale du Masters 1000 de Madrid, Carlos Alcaraz a révélé ce sur quoi il a le plus progressé depuis l’an passé.
En 2022, Carlos Alcaraz a tracé sa route de façon fulgurante jusqu’au sommet du tennis, en gagnant son premier titre du Grand Chelem – l’US Open – pour devenir le plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire du classement ATP.
Quelques mois plus tard, toujours assis sur le trône malgré une blessure à Paris-Bercy l’ayant ensuite privé du Masters, il est également devenu le plus jeune joueur à terminer une année à la première place de la hiérarchie planétaire.
De quoi placer, déjà, la barre à un niveau astronomique pour le prodige espagnol. Et pourtant, il est parvenu à ne pas passer en-dessous, en maintenant son niveau pour continuer à impressionner. Après son retour de blessure mi-février 2023 à Rio de Janeiro, il a remporté 28 matchs sur 30 disputés, dont 18 sur 19 sur terre battue. De quoi atteindre la finale de cinq des six tournois qu’il a disputés. Pour trois titres, dont le Masters 1000 d’Indian Wells, avant, peut-être, de remporter celui de Madrid dimanche.
Alcaraz : « La concentration, c’est essentiel »
Voir un Alcaraz version 2023 plus fort encore que celui de 2022 pouvait presque sembler difficile à imaginer. Mais quand un journaliste lui a demandé sur quels points il s’est amélioré, il n’a pas hésité.
« La concentration », a-t-il répondu. « C’est essentiel. Il faut rester concentré tout le temps, ne pas avoir des hauts et des bas pendant un match. »
L’Espagnol a estimé que cette concentration nouvelle lui a permis d’être plus efficace pour lire ses adversaires et comprendre ce qu’il lui fallait faire sur le court, quelle que soit la situation
« Je lis mieux les matchs que le Carlos de l’an passé », a-t-il ajouté. « Et je dirais que le plus important pour moi et de jouer au même niveau, d’avoir la même concentration durant toute une rencontre, et de me sentir bien physiquement. C’est ce qui a été la clef et la différence par rapport à l’an passé. »
Ferrero : « Il continue à travailler, et il travaillera toujours »
Pour devenir l’un des meilleurs de l’histoire du tennis, son ambition, Carlos Alcaraz va devoir continuer à progresser, tout au long de sa carrière. Un impératif que lui a martelé son coach, Juan Carlos Ferrero, en se basant notamment sur l’exemple de Rafael Nadal, qui n’a jamais cessé de faire évoluer son jeu.
« Il joue à très haut niveau, c’est évident, mais il a seulement 19 ans et encore beaucoup de progrès à faire », a déclaré Ferrero lors d’un entretien exclusif accordé à Tennis Majors début avril. « Un joueur de tennis ne peut plus ne pas essayer de progresser chaque jour de sa vie. C’est nécessaire pour sa carrière. »