Jabeur l’avoue : la défaite de Wimbledon lui fait toujours mal

Le temps cicatrise tout, dit-on. Mais pour Ons Jabeur, la douleur d’avoir perdu pour la deuxième année d’affilée une finale de Wimbledon, le 15 juillet dernier contre Marketa Vondrousova, est toujours bien vivace, plus d’un mois après.

Egalement finaliste malheureuse l’an dernier à l’US Open contre Iga Swiatek, la Tunisienne a désormais perdu ses trois premières finales de Grand Chelem. Mais elle entend bien essayer d’exorciser enfin ses démons à New York, où elle débutera son parcours contre la Colombienne Camila Osorio.

En guise de préparation, la 5eme joueuse mondiale n’a disputé, depuis Wimbledon, que le WTA 1 000 de Cincinnati, où elle a été battue en quarts par Aryna Sabalenka. “Honnêtement, je n’étais pas prête à jouer à Montréal”, a-t-elle expliqué ce vendredi lors de son Media Day à New York. “J’avais besoin de prendre un peu de temps pour moi. On dit que le temps efface tout. J’attends toujours un peu. Cette défaite de Wimbledon me fait toujours mal…”

“C’est beaucoup mieux qu’il y a un mois, c’est certain”, a-t-elle poursuivi. “J’ai 28 ans maintenant, et j’ai appris des erreurs que j’ai pu connaître de vouloir enchaîner les tournois. J’étais très fière de moi d’avoir réussi à prendre un peu de recul, profiter de ma famille et me préparer pour les tournois suivants.”

“C’est toujours un peu dur, mais je fais tout pour être prête.”

En plus de cela, Jabeur a dû composer avec une douleur au pied droit qui l’a gênée lors de sa défaite contre Sabalenka à Cincinnati, après laquelle on l’a vu sortir en boitillant. Malgré tout cela, la Tunisienne se dit en bonne forme pour défendre ses chances à l’US Open.

“Je suis heureuse d’être là”, a-t-elle conclu. “C’est un honneur de revenir en tant que finaliste sortante. Je me suis très bien entraînée cette semaine, je suis excitée de jouer. C’est toujours un peu dur, mais je fais tout ce qui est en mon possible pour être prête, à 100% physiquement. Ça a l’air plutôt bien. Je vais prendre les choses par étapes et on verra ce qui se passera.”