Federer donne des nouvelles de son genou, et évoque la santé mentale des joueurs
Federer donne des nouvelles de son genou, et évoque la santé mentale des joueurs
Lors d’une séance de questions-réponses organisée pour le LifeWear Day d’Uniqlo à Tokyo, Roger Federer a donné des nouvelles de son état physique, de sa vie de famille et des ses plans d’après-carrière de joueur professionnel.
Le monument suisse a également parlé de la santé mentale, incitant les joueurs à se ménager des périodes de repos durant leurs carrières dans le but de durer plus longtemps sur le circuit.
“Les joueurs prennent leur retraites très jeunes”, a-t-il observé. “Je comprends totalement, et on le voit souvent. Mais je trouve que c’est dommage.”
“Aujourd’hui, personne n’a le droit de dire ‘je suis fatigué’, sinon il passe pour un faible” – Roger Federer
Le Bâlois, officiellement retraité à 41 ans et numéro 1 mondial le plus âgé de l’histoire, a expliqué qu’il est difficile pour ses anciens collègues de pouvoir dire stop pendant quelques temps afin de préserver leurs santés mentales.
“Maintenant, je vois des joueurs qui essaient de rester plus longtemps sur le circuit”, s’est-il exprimé. “Peut-être qu’ils se rendent compte qu’ils peuvent prendre trois mois de repos, voire six mois ou un an si besoin, puis être en mesure de revenir. Parce que le circuit est difficile : les voyages, l’entraînement, le jetlag….“
“Aujourd’hui, personne n’a le droit de dire ‘je suis fatigué’, sinon il passe pour un faible”, a-t-il poursuivi. “C’est pour ça que les joueurs finissent parfois par avoir des problèmes de santé mentale, parce qu’on attend toujours d’eux qu’ils se montrent fort. Mais nous ne sommes pas des machines. Nous sommes juste des êtres humains.”
“C’est couci-couça” – Roger Federer, à propos de son genou
Comme il l’a souvent répété, Federer ne voulait pas avoir un corps totalement usé après sa carrière, pour retrouver le plaisir de pratiquer ses autres sports de prédilection. Comme le ski et le foot, qu’il s’était interdits depuis des années pour éviter toute blessure. Mais il a encore besoin de temps.
“J’ai toujours un peu peur de pratiquer les autres sports”, a-t-il confié. “Mon genou est un peu couci-couça. Il faut encore patienter.”
A défaut de s’amuser en suant, il entend bien profiter du monde avec sa famille. “Nous allons pouvoir à nouveau faire plus de voyages”, a-t-il révélé. “Nous sommes toujours en train de prévoir nos vacances, et je veux qu’elles soient vraiment amusantes. J’aimerais bien amener mes enfants en Afrique.”
“Avant, les vacances devaient toujours êtres reposantes. Parce que ma vie, toujours dans les avions, était tellement chargée. Maintenant, je pense que nos vacances peuvent être un peu plus animées.”
Devenir coach n’est pas dans ses plans, mais il ne faut jamais dire jamais
Une nouvelle fois questionné sur la possibilité de le revoir revenir sur le circuit entant que coach, l’homme aux 20 titres du Grand Chelem n’a pas fait de nouvelle annonce fracassante.
“Avec mes quatre enfants qui vont à l’école et tout ce qui va avec, je ne me vois pas coacher pour le moment”, a-t-il répondu. “Mais si un junior suisse vient me voir pour des conseils ou du soutien, je je serai heureux de l’aider.”