Dévasté, Raonic s’est retiré du Masters 1000 de Montréal

Le Canadien Milos Raonic a exprimé sa frustration après s’être de nouveau blessé avant le Masters 1000 de Montréal.

Milos Raonic, Rolex Paris Masters 2016 MILOS RAONIC

Le Canadien Milos Raonic a exprimé sa tristesse après s’être de nouveau blessé avant le Masters 1000 de Montréal. Il a été contraint de se retirer du tournoi alors qu’il devait affronter Holger Rune au premier tour.

Ancien finaliste au Canada, c’est cette fois l’épaule de Milos Raonic qui l’a obligé de faire forfait à Montréal. Alors que le public s’attendait à un combat fou entre le 17e mondial, Holger Rune, et le local canadien, c’est finalement Roberto Bautista Agut, lucky loser qui a affronté le Danois. Ce dernier s’est imposé en trois manches et a rejoint le deuxième tour.

Le Canadien, qui a souligné qu’il avait besoin de tests supplémentaires pour diagnostiquer le problème exact, a exprimé sa frustration lors d’une conférence de presse mardi soir :

“J’ai connu beaucoup de moments où je n’ai pas pu jouer, mais je dirais que celui-ci est probablement le plus difficile. Oui, parce que, je n’ai pas joué ici depuis cinq ans. Je ne sais pas si je reviendrai à Montréal. C’est juste un sentiment très dur.”

Je ne sais pas si je reviendrai à Montréal

Un Raonic déçu après son forfait à domicile

Raonic a subi de nombreuses blessures, mineures ou plus importantes, au cours des cinq dernières années, et des comparaisons ont été établies entre le Canadien et des joueurs comme Kei Nishikori et Andy Murray :

“Si je devais me blesser à la hanche (comme Andy Murray ndlr.), je m’en remettrais peut-être plus facilement parce que je n’aurais pas besoin de courir autant que lui. Nous parlons de nos styles de jeu différents et de ce genre de choses. Je pense que l’on compatit, mais je ne pense pas que nous puissions avoir une conversation approfondie à ce sujet, parce que chaque moment est différent. Nous avons tous les trois des formes corporelles très différentes. Notre façon de jouer est très différente. Je pense que chaque cas est unique et que très peu de choses se retrouvent dans l’expérience d’une personne à l’autre.”

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