Alcaraz : “Les gens pensent que je vais être fatigué, mais pas du tout”
Carlos Alcaraz ne veut pas croire que sa semaine marathon aura des conséquences lors de la finale face à Novak Djokovic.
A 20 ans, on ne connaît pas la fatigue. C’est ce que Carlos Alcaraz a manifestement décidé de se répéter en boucle en vue de sa finale, dimanche, face à Novak Djokovic. Le n°1 mondial face au n°2 mondial, une première à Cincinnati depuis la victoire de Roger Federer en finale en 2012 face à Novak Djokovic.
Dans ce remake de la dernière finale de Wimbledon, Alcaraz semble pourtant arriver avec le désavantage d’avoir passé beaucoup trop de temps sur le court, lui qui en est à quatre matches en trois sets de suite et qui sort d’une demi-finale de tous les dangers face à Hubert Hurkacz.
“Je me sens bien. Les gens pensent probablement que je vais être fatigué pour la finale mais moi je me sens bien. Cela ne change rien que je joue beaucoup de matches en trois sets ou beaucoup de matches longs, je récupère toujours très bien avec l’aide de mon physio et de mon équipe. J’ai l’impression que je vais jouer mon premier match du tournoi. Je me sens au top !”, a ainsi glissé dans un sourire le joueur espagnol.
Assuré d’être toujours le n°1 mondial à New York, Alcaraz voudra sans aucun doute également saisir l’occasion de prendre un peu d’ascendant sur Djokovic. Il mène 2-1 dans leurs confrontations et sait déjà fort bien qu’il vaut mieux ne pas trop nourrir la confiance du Djoker au moment de recroiser sa route.
Déjà sûr de ses bases, Alcaraz continue également de répéter qu’il n’est pas là pour être la parfaite synthèse du Big 3 et qu’il n’a pas copié leurs styles pour créer le sien. Non, il est juste le premier Alcaraz. “C’est génial qu’on dise que j’ai quelque chose des trois mais je ne suis pas totalement d’accord car je suis surtout ‘totalement Alcaraz’. Je ne copie pas leurs styles, j’essaie juste de suivre ma propre route, de créer Carlos Alcaraz. Je le dis toujours : je ne crois pas représenter les caractéristiques de qui que ce soit d’autre que Carlos Alcaraz.”