Alcaraz : « Je ne soutiens pas l’initiative (de la PTPA) »
La PTPA (Professional Tennis Players Association) de Novak Djokovic a entamé des actions en justice contre les principales instances dirigeantes du tennis.
Dans le monde du tennis, un match, latent depuis plusieurs années, a officiellement commencé. Mardi, la PTPA (Professionnal Tennis Players Association), créée par Novak Djokovic et Vasek Pospisil en 2019, a annoncé avoir lancé des attaques en justice contre l’ATP, la WTA, l’ITF (International Tennis Federation) et l’ITIA (Interntational Tennis Integrity Agency).
« L’idée de cette action est de pousser les instances à nous prendre au sérieux et d’être enfin invités à la table des discussions », a expliqué Romain Rosenberg, directeur exécutif-adjoint de la PTPA depuis 2022, pour Eurosport.
« Ce n’est dans l’intérêt de personne de partir dans des procédures qui vont durer des années et coûter beaucoup d’argent », a détaillé le Français. « Et je sais par expérience que 96 % de ce type d’actions se concluent par un accord à l’amiable. »
On ne peut pas tergiverser avec la loi et aujourd’hui, de nombreuses règles qui régentent le tennis mondial sont illégales – Romain Rosenberg, directeur exécutif-adjoint de la PTPA
« Nous avons eu beaucoup de discussions cordiales avec les instances », a-t-il complété. « Mais derrière, rien ne se passe. Alors, si l’on n’y arrive pas par l’intérieur, passons par l’extérieur. On ne peut pas tergiverser avec la loi et aujourd’hui, de nombreuses règles qui régentent le tennis mondial sont illégales. »
Si 22 noms – dont Nick Kyrgios, Reilly Opelka, Corentin Moutet ou encore Varavara Gracheva – se sont associés aux plaintes déposées aux États-Unis, à Londres et dans l’Union Européenne, la PTPA a affirmé être soutenue par 250 des meilleurs joueurs et joueuses de la planète. Mais pas par Carlos Alcaraz.
« Ça a été surprenant pour moi parce que personne ne m’a rien dit à ce propos », a déclaré l’Espagnol lors de sa conférence de presse d’avant-tournoi à Miami, comme l’a relayé L’Équipe. « J’ai découvert ça sur les réseaux sociaux. »
Il y a des choses avec lesquelles je suis d’accord, d’autres non, mais le plus important là-dedans, c’est que je ne soutiens pas la démarche – Carlos Alcaraz
« J’ai cru comprendre qu’ils avaient repris, à l’intérieur de leurs documents, certains propos que j’avais tenus en conférence de presse (Alcaraz s’est plusieurs fois plaint d’un calendrier trop chargé), ce que je ne savais pas », a-t-il ajouté.
« Je ne soutiens pas cette initiative, je ne sais rien à ce propos », a-t-il poursuivi. « Il y a des choses avec lesquelles je suis d’accord, d’autres non, mais le plus important là-dedans, c’est que je ne soutiens pas la démarche. »
En tant que cofondateur de la PTPA, Novak Djokovic est évidemment en faveur des poursuites engagées par la PTPA. Mais, afin de ne pas centrer l’action sur le monument serbe, le principal intéressé et le syndicat de joueurs ont jugé plus judicieux de ne pas apposer son nom sur les plaintes déposées.
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