Roland-Garros, le huis clos se précise
Bernard Giudicelli, le président de la FFT, a confirmé que Roland-Garros, reporté en septembre pourrait bien se disputer à huis clos. “On n’écarte aucune option”, avoue-t-il au JDD.
Bernard Giudicelli sort du silence. Très discret médiatiquement depuis la décision unilatérale, et très critiquée, de la Fédération française de tennis de reporter Roland-Garros en septembre, le président de la FFT s’est longuement exprimé sur le sujet dans les colonnes du Journal du dimanche. “Cette décision, on l’a prise en conscience et en responsabilité. Et j’ai même envie de dire en bon père de famille. Le tournoi est le moteur du tennis en France, c’est lui qui nourrit les acteurs de notre écosystème. Alors dans ces moments-là, on pense d’abord à eux, à les protéger”, justifie-t-il.
“Le 20 ou le 27 septembre, ça ne change pas grand-chose”
Et alors que Wimbledon a été annulé en raison de la pandémie de coronavirus et que les dates de l’US Open (31 août-13 septembre) sont pour l’instant maintenues, celles du Grand Chelem tricolore devraient être bien décalées d’une semaine, et se disputer du 27 septembre au 11 octobre. “Le 20 ou le 27 septembre, ça ne change pas grand-chose”, confie Giudicelli, interrogé sur la date de début du tournoi. Un tournoi qui pourrait bien se disputer à huis clos, confirme-t-il : “On n’écarte aucune option. Ce serait se perdre en conjectures d’en privilégier une, tant le manque de visibilité est réel. L’organiser à huis clos permettrait de faire tourner une partie du modèle économique, les droits télé et le partenariat. Ce n’est pas à négliger.”