Di Pasquale soutient Moretton, candidat à la présidence de la FFT
Arnaud Di Pasquale a annoncé jeudi en marge d’une conférence de presse du candidat à la présidence de la FFT qu’il avait choisi de rejoindre le camp de Gilles Moretton pour l’élection du 12 décembre.
Arnaud Di Pasquale (41 ans) rejoint à son tour le camp de Gilles Moretton (63 ans). Au même titre avant lui qu’Eric Deblicker, Arnaud Clément ou encore du président de la Ligue Ile de France de tennis François Jauffret, l’ancien joueur devenu depuis consultant a choisi d’apporter son soutien au huitième de finaliste à Roland-Garros en 1979. Dans une vidéo sur la chaîne Youtube du même nom que la liste de Moretton « Ensemble pour un autre tennis », Di Pasquale a annoncé qu’il défendrait les couleurs du Lyonnais sur sa route éventuelle vers la présidence de la Fédération française de tennis (FFT), dont l’élection aura lieu le 12 décembre prochain. Un positionnement auquel l’ex-39eme mondial a donné encore davantage de poids en postant également en marge de la conférence de presse de Gilles Moretton un tweet dans lequel il ne se gêne pas pour tacler l’actuel président Bernard Giudicelli.
“L’heure est à l’engagement pour l’avenir de notre Fédération. J’ai décidé de soutenir Gilles Moretton pour les prochaines élections. Nous sommes alignés. Avec lui, pas d’utopie, juste du concret !”, insiste bien le médaillé de bronze des JO de Sydney en 2000, déjà pas tendre avec le patron du moment dans sa séquence Youtube.
“On sent que Gilles Moretton n’est pas animé par la volonté de briguer la présidence pour le pouvoir ou pour l’argent mais tout simplement par passion. Contrairement à ce que d’autres ont pu dire, je pense qu’il coche toutes les cases. Je pense qu’il serait le candidat idéal pour la présidence de la FFT”, assure Di Pasquale.
Moretton : “Giudicelli n’a ni fédéré ni rassemblé”
L’ancien joueur pouvait se mettre difficilement plus au diapason de son chef de file, qui menait campagne au même moment contre Giudicelli et son prétendu “triple échec”, accusant notamment le président de la FFT depuis février 2017 d’avoir abandonné lâchement la Coupe Davis et n’hésitant pas à le taxer d’ “autosatisfaction”.
“Il n’a pas fédéré, il n’a pas rassemblé (…) La Coupe Davis, c’est un patrimoine que nous avons laissé nous échapper. Nous, la France, devions prendre une position ferme et nous battre. Par respect pour notre histoire, pour les Mousquetaires. Mais on a vu un président qui a fait un cavalier seul”, regrette Moretton, dont le programme est très clair : “Fédérer à nouveau la famille du tennis aujourd’hui divisée, revaloriser l’image de notre sport, séduire de nouveaux licenciés (…) proposer un programme d’actions innovant et impactant, pour l’avenir de notre sport, donner du plaisir à des millions de personnes en proposant une autre vision de notre sport, pas uniquement basée sur la performance et la victoire à tout prix. Nous sommes convaincus qu’il faut rendre à nouveau prioritaire cette notion de plaisir”, estime l’ex-homme fort de l’ASVEL (entre 2001 et 2014), désormais bien décidé à grimper dans le trône aujourd’hui occupé par Bernard Giudicelli. Pour cela, Moretton sait officiellement depuis jeudi qu’il pourra s’appuyer sur Di Pasquale.