Fed Cup (Finale) : Un groupe sur lequel Julien Benneteau compte
Après l’annonce de son groupe, Julien Benneteau a justifié ses choix dans un entretien accordé à beIN Sports et assuré qu’il comptait sur ses cinq joueuses pour affronter l’Australie.
Le compte à rebours est lancé. A moins de deux semaines de la finale de la Fed Cup face à l’Australie, à Perth, Julien Benneteau a levé le voile sur les cinq joueuses qu’il emmènera dans l’Hémisphère Sud afin d’offrir à l’équipe de France un troisième succès dans la compétition. Le capitaine tricolore s’est expliqué au travers d’un entretien accordé à beIN Sports et, il l’assure, il compte sur Kristina Mladenovic, Caroline Garcia, Alizé Cornet, Pauline Parmentier et Fiona Ferro. « Je n’ai prévenu personne d’autre, assure Julien Benneteau. Si jamais y a un pépin, je resterai avec quatre joueuses là-bas. » Des joueuses qu’il attend en forme et en capacité de jouer tant en simple que lors d’un éventuel double décisif. « Il n’y a rien d’arrêté, rien d’acté », ajoute-t-il quant à la stratégie qui sera adoptée contre une équipe australienne emmenée par la numéro 1 mondiale Ashleigh Barty. « Je sais que je vais faire des déçues, forcément, ajoute le capitaine tricolore. A moi et à mon staff de bien faire les choses, de bien tout préparer pour faire comprendre que si je fais ces choix, c’est qu’on pense que c’est le mieux à faire pour le premier jour. Pour la suite, on verra. »
Mladenovic pour emmener les Bleues
Julien Benneteau a sélectionné une équipe dont la joueuse numéro 1 sera Kristina Mladenovic, actuellement engagée dans le Masters de double avec Timea Babos et qui reste sur une fin de saison convaincante avec un quart de finale à Linz et une demi-finale à Moscou. Une situation qui n’emmène pas le capitaine tricolore dans l’inconnu, bien au contraire. « C’est quelque chose auquel je m’étais préparé car, au fil des semaines, c’est Kristina qui avait le meilleur jeu et les meilleurs résultats donc je savais que ça allait certainement être ma numéro 1 et ma leader, assure-t-il. Je suis content que Kristina ait gagné beaucoup de matchs, fait de belles performances sur les derniers tournois WTA en battant de bonnes joueuses. » Mais cette position de numéro 1 n’assure en rien à la native de Saint-Pol-sur-Mer d’être titularisée en simple. « Je vais prendre le temps pour faire ma sélection mais, quelque soit le classement, ça change et ça me donne des opportunités différentes », confie le capitaine Benneteau. Derrière Kristina Mladenovic, le successeur de Yannick Noah à la tête des Bleues a décidé de faire confiance à Caroline Garcia, qui n’est pas allé plus loin que le deuxième tour dans un tournoi depuis son quart de finale à Majorque en juin dernier.
Garcia et Cornet présentes pour retrouver la confiance
S’il est conscient des difficultés actuelles de la Lyonnaise, le capitaine de l’équipe de France croit en la capacité de sa joueuse à retrouver son meilleur niveau pour cette finale. « On a déjà un peu échangé. Je n’ai pas d’inquiétudes outre mesure par rapport à Caroline, confie ce dernier. Je sais qu’elle peut retrouver un très bon niveau très vite donc on va essayer de s’y atteler comme on va essayer de préparer et de faire en sorte que les autres joueuses puissent être à 100% pour jouer n’importe quel match car elles ont toutes répondu présente et elles ont chacune des caractéristiques et des qualités qui peuvent me servir à un moment donné. » Autre pierre d’achoppement de cette équipe de France, Alizé Cornet va revenir à la compétition après avoir mis sa saison entre parenthèses en raison d’une blessure à la jambe droite. Mais, à entendre Julien Benneteau, la Niçoise a toutes les cartes en main pour être présente à Perth. « J’ai eu des nouvelles ce vendredi, j’étais avec elle et le médecin de l’équipe de France. Elle part avec nous demain (mardi). On sait quel programme on a à suivre, qu’est-ce qu’on a à valider dans les jours qu’ils viennent pour qu’elle puisse être pleinement sélectionnable pour un simple le samedi, un simple et un double le dimanche, justifie le capitaine tricolore. On sait où on veut aller. Elle ne pense qu’à ça, elle se prépare et j’espère que je la retrouverai en pleine forme. On va commencer doucement puis monter très vite en puissance. » Les Bleues vont désormais devoir mettre en place un plan sans accroc pour dominer une solide équipe d’Australie.