Alizé Cornet revient sur son troisième « no-show »
La Française, accusée de dopage et sous le coup d’une procédure disciplinaire a tenu à s’expliquer ce vendredi dans les colonnes de l’Equipe sur sa non-présence sur le troisième « no-show ». La joueuse, 42eme au classement WTA estime qu’il y a « un énorme malentendu » et donne sa version des faits.
« Avec mon frère (qui est également son agent et celui qui s’occupe du système de localisation de sportifs ADAMS), on faisait super gaffe. On n’a pas fait d’erreur sur ce troisième no-show survenu fin octobre. J’étais chez moi, mais les contrôleurs n’ont pas réussi à me joindre, il y a eu un énorme malentendu […] J’ai bon espoir que ce troisième no-show puisse me blanchir, car ce n’est pas ma faute. J’ai toujours été clean. Ma position vis-à-vis du dopage est hyper stricte : les joueurs dopés devraient être sanctionnés lourdement. Depuis dix ans, j’ose à peine prendre un doliprane pour me soigner, j’ai dû faire une centaine de contrôles, tous négatifs, et là, je peux être condamnée pour désobéissance à l’ADAMS, c’est cruel » a expliqué Alizé Cornet, interrogée ce vendredi dans le quotidien l’Equipe, où elle estime que toute cette affaire part d’« un énorme malentendu ». La Française, qui s’est inclinée en 16emes de finale de l’Open d’Australie face à Elise Mertens, tient coûte que coûte à être blanchie par l’ITF (Fédération internationale de tennis) et est déterminée à se battre pour cette cause. En attendant la suite de l’affaire, Alizé Cornet a dû tirer un trait sur le premier tour de la Fed Cup contre la Belgique le 10 et 11 février prochain.