“Un honneur de passer après Rafa” – La première réaction de Carlos Alcaraz
Carlos Alcaraz est le premier joueur espagnol depuis Rafael Nadal à s’imposer à Roland-Garros.
L’hymne espagnol qui résonne un dimanche sur le court Philippe-Chatrier, une habitude qui a la dent dure ! Après avoir vibré 14 fois pour Rafael Nadal, le public de Roland-Garros a vu un autre joueur espagnol, Carlos Alcaraz, prendre la relève de son glorieux ainé en remportant le tournoi pour la première fois de sa carrière.
Le Murcien a renversé Alexander Zverev au bout d’un beau combat en cinq sets pour devenir le plus jeune joueur de l’ère Open à avoir remporté trois Grands Chelems sur trois surfaces différentes. Après la remise des trophées, Carlos Alcaraz a accordé une petite interview à France Télévisions sur le court Philippe-Chatrier.
L’occasion pour le joueur de 21 ans de rendre un bel hommage au maître des lieux, son compatriote Rafael Nadal et de parler plus en détail de la finale qui a visiblement été très éprouvante physiquement pour le numéro trois mondial.
“C’est un rêve devenu réalité” a débuté Carlos Alcaraz. “Après l’école, j’ai regardé le tournoi en regardant Rafa gagner ici. J’ai toujours rêvé d’y être moi-même, tous les joueurs espagnols m’ont permis de réaliser ce rêve. C’est un tournoi important pour l’Espagne, il apporte une émotion particulière.”
Huitième joueur espagnol de l’histoire à remporter Roland-Garros
Carlos Alcaraz est le huitième joueur espagnol de l’histoire à remporter le tournoi de Roland-Garros. Il succède au palmarès à Manolo Santana, Andrés Gimeno, Sergi Brugera, Carlos Moya, Albert Costa, Juan Carlos Ferrero et Rafael Nadal.
“Tous les Espagnols aiment entendre l’hymne national ici à Roland-Garros. Comme je l’ai dit, c’est très spécial, Nadal a gagné 14 fois ici, il a perdu trois matchs, c’est incroyable. Être moi-même dans la liste des vainqueures après le nom de Rafa est très important pour moi. C’est un honneur.”
“Les hauts et les bas dans ce match ont été à la fois mentaux et physiques. Le 4-0 dans la quatrième manche m’a aidé à me détendre. Je suis devenu moins exigeant envers moi-même. Et je sais que dans une cinquième il n’y a pas d’excuse, il faut foncer sur chaque balle. J’ai dû lutter contre les crampes, je suis content d’avoir été fort mentalement dans ce match.”