Tsitsipas, la définition de l’impuissance : “Le gamin est simplement trop fort”
Le Grec a été balayé pour la sixième fois en six confrontations face à Carlos Alcaraz, en quarts de finale de Roland-Garros.
Comme l’an passé, Stefanos Tsitsipas va quitter la capitale parisienne avec des noeuds pleins la tête. Carlos Alcaraz s’est encore occupé de son cas en quarts de finale de Roland-Garros, le balayant dans les grandes largeurs (6-3, 7-6, 6-4).
Le Grec n’y arrive pas contre l’Espagnol qui l’a battu six fois en six confrontations, et encore moins sur terre battue. Il n’y a remporté qu’un set (sur neuf disputés) en quatre duels sur cette surface. Difficile d’y voir autre chose que de l’impuissance. Mardi, sans réellement forcer, Alcaraz n’a eu aucun mal à se défaire de son adversaire, le pilonnant sur son revers. Avant la rencontre, le protégé de Juan Carlos Ferrero disait “avoir les clés” contre Tsitsipas. Le trousseau est toujours dans sa poche.
Pourtant, Tsitsipas réalisait un très bon début de tournoi et, avec le manque de rythme de Carlos Alcaraz, on pouvait penser que le Grec pourrait l’inquiéter. Il a finalement été loin du compte et semble sans solution face à l’Espagnol.
“Il me domine en puissance, mais il a aussi suffisamment de patience pour le faire en construisant le point. Je ne me suis pas senti comme ça contre beaucoup de joueurs, ils se comptent sur les doigts d’une main. Je n’ai pas l’impression de pouvoir faire beaucoup plus contre lui, peu importe ce que je tente”, a t-il concédé en conférence de presse.
Il me rappelle un peu djokovic quand il joue
Stefanos Tsitsipas
“Je dois franchir cette barrière mentale. C’était du “vaudou” sur le court : je ne pouvais pas mettre la balle là où je le voulais, c’est incroyable. J’étais assez certain de pouvoir lui proposer quelque chose de différent des fois précédentes, mais le gamin est simplement trop fort. Quand je joue contre lui, ça me rappelle à quel point je peux devenir un meilleur joueur de tennis.”
Le plus terrible pour Tsitsipas, c’est le sentiment que ce quart de finale dépendait exclusivement de la performance de Carlos Alcaraz. Dès que l’Espagnol suivait son plan de jeu, le natif d’Athènes ne pouvait rien faire. Il a confirmé son sentiment d’impuissance devant les journalistes.
“Il contrôle la balle de manière exceptionnelle et il parvient à changer de direction avec une facilité déconcertante. Il me rappelle un peu Djokovic quand il joue. Sa façon de construire les points, comment il utilise sa tête pour trouver des solutions tactiques en permanence… Il a réponse à tout.”
“C’est un joueur intelligent, avec un QI tennis très élevé. Ça rend les choses encore plus difficiles. Il faut être extrêmement précis contre lui. Parfois, pendant le match, j’avais l’impression de réussir de très bons coups, mais ses réponses étaient encore meilleures. J’ai absolument tout tenté aujourd’hui, ça n’a pas fonctionné.”