Toit, COVID, balles… : Anatomie d’un Roland-Garros 2020 imprévisible
La 119e édition de Roland-Garros débute ce dimanche dans des conditions inédites, entre nouveautés et mesures sanitaires liées à l’épidémie de coronavirus.
Le tournoi de #RolandGarros confirme ses dates et se déroulera sur trois semaines, du 21 septembre au 11 octobre 2020.
Plus d’infos : https://t.co/kQKK8rASvg— Roland-Garros (@rolandgarros) June 17, 2020
« Il fait très froid, ça rend les choses difficiles pour tout le monde. Ce sont des conditions un peu extrêmes pour jouer. Les conditions sont probablement les plus difficiles que j’ai connues à Roland-Garros, pour différentes raisons. »
Des courts éclairés mais pas (encore) de night session
C’est une première : douze des quatorze courts disponibles cette année seront éclairés, ce qui permettra de terminer les rencontres quelle que soit leur durée. Le soleil se couchera définitivement avant 19h40 durant la quinzaine, les spots seront bien utiles. Ils seront allumés dès 17h30. Il n’y aura pas de night session à proprement parler (elles arriveront en 2021, dès 20 heures), mais le dernier match de la journée, de fait, sera totalement à part en terme de conditions de jeu.
Un toit pour protéger le court Philippe-Chatrier
🆕 Découverte du nouveau court Philippe-Chatrier (toit fermé) pour @CaroGarcia 💥 #RolandGarros pic.twitter.com/XFpxFonKDE
— FFT (@FFTennis) September 24, 2020
Nouveau partenaire, nouvelles balles
Changement de sponsor pour Roland-Garros. Fini Babolat, partenaire depuis 2011, Wilson est désormais en contrat avec le Grand Chelem parisien jusqu’en 2025. Et les balles fournies par ce nouvel équipementier en sont pas au goût de tout le monde. Rafael Nadal – lui-même sponsorisé par Babolat pour sa raquette – s’en est plaint vendredi en conférence de presse.
« A mon avis, ce ne sont pas de bonnes balles pour la terre battue, c’est mon sentiment. Même dans ces conditions, ça rend les choses plus dures. Je le savais avant de venir, donc pas de problème. J’accepte la gageure. Mais je pense que l’organisation devra voir ce qu’il en est pour les deux années à venir, pour la santé des joueurs. Avec une balle super lourde, c’est dangereux pour les épaules et les coudes des joueurs. »
Novak Djokovic s’est montré plus mesuré samedi :