Teddy Riner : « Nadal va gagner, c’est sa terre ici »
Grand fan de Rafael Nadal dont il s’inspire lorsqu’il enfile sa tenue de tennis mais aussi dans la vie et dans sa carrière d’une manière générale, Teddy Riner, devenu un proche du champion espagnol, ne se pose même pas la question sur le nom du vainqueur de cette édition de Roland-Garros. Pour le monstre du judo mondial, le Majorquin va indubitablement décrocher son douzième titre à Paris.
Présent mercredi à Roland-Garros, Teddy Riner n’a pas eu de chance, la pluie ayant décidé de faire des siennes, au point d’obliger les organisateurs à annuler le programme. Mais il reviendra. De toute façon, il avait prévenu avant même son passage mercredi de revenir, l’affiche ne proposant aucun match de Rafael Nadal, son idole. Le judoka avoue d’ailleurs dans Le Parisien qu’il sait déjà que l’Espagnol décrochera dimanche (ou lundi) son douzième titre à Roland-Garros. Il ne se pose même pas la question. « Rafael Nadal, c’est mon gars ! (…) J’ai toujours été Nadal et je sais que cette année encore il va gagner. C’est sa terre, c’est son petit village ici », avoue Riner, véritable groupie du Majorquin, dont il est devenu proche avec les années. « Je le trouve super humble, c’est un grand champion. Ce que j’aime dans son jeu ? La ténacité du mec. Il ne lâche jamais rien, c’est un conquérant. Il est le champion, mais il ne lâche rien (…) J’aime ceux qui disent et qui font, et qui montrent que c’est leur territoire et qu’ils comptent le défendre. J’aime son esprit et son caractère. Et puis c’est un bosseur. Je ne sais pas si vous l’avez déjà vu s’entraîner… » Présent aux côtés du meilleur joueur de tous les temps pour le tirage au sort, il y a quinze jours, le monstre du judo mondial n’est pas peu fier de faire savoir également qu’il a déjà eu le privilège de se confronter à Nadal sur un court de tennis.
Riner : « Ronaldinho, c’est mon joueur phare. En Formule 1, c’est Hamilton, et en tennis, c’est Nadal »
« J’ai essayé de lui mettre des revers et des coups droits, et je n’ai pas réussi. Le gars était à chaque fois au bon endroit, ça ne sert à rien d’essayer, il faut respecter le champion. En tout cas, c’est mon meilleur souvenir avec lui », se marre celui qui possède plusieurs choses dédicacées de son joueur préféré, y compris une raquette. Un amour qui a amené le double champion olympique et décuple champion du monde (en individuel) à faire de Nadal un exemple doublé d’un modèle. Et ce sur le court lorsqu’il joue au tennis (« j’avais ses tics, je voulais lui ressembler »), mais aussi dans la vie de tous les jours. « J’ai beaucoup aimé Ronaldinho quand j’étais plus jeune. Et jusqu’à présent, c’est mon joueur phare. En Formule 1, c’est Hamilton, et en tennis, c’est Nadal ». Et pas Roger Federer, son rival numéro 1, en dépit de l’élégance du Suisse, que certains spécialistes rapprochent à celle de Riner. Ce dernier n’est pas du tout d’accord. « Tout le monde me dit : « Tu as beaucoup de talent, tu es élégant dans ton judo ». Je réponds : « Arrêtez de parler ! Je me souviens d’où je suis sorti et où j’ai commencé. » J’étais le plus gros chiffon que la terre ait porté. » Mais déjà un travailleur de tous les instants, à l’instar de… Rafael Nadal. « Le plus gros bosseur, sans critiquer Roger (Federer), c’est quand même Nadal ». Pour le 39eme « Fedal » de l’histoire, Riner ne tremblera même pas.