Kenin battue par Sakkari et dernière victime de l’hécatombe au sein du Top 10
Sofia Kenin a été éliminée par Maria Sakkari lundi en huitième de finale de Roland-Garros (6-1, 6-3). Avec l’élimination de la finaliste 2020 du tournoi, il n’y a plus qu’une seule Top 10 encore en lice (Iga Swiatek).
Il ne reste plus qu’un huitième de finale à jouer dans le tableau féminin à Roland-Garros cette année. Et en l’état, il n’y a pas une seule joueuse du Top 10 WTA qualifiée pour les quarts, avant le match d’Iga Swiatek (9e mondiale) en night-session ce lundi contre Marta Kostyuk. Nouvelle victime de cette malédiction, Sofia Kenin s’est inclinée aux dépens de Maria Sakkari, tête de série numéro 17 qui s’est imposée en deux sets bien ficelés (6-1, 6-3). La Grecque, qualifiée pour son premier quart en Grand Chelem et première joueuse de son pays à atteindre ce stade de la compétition dans un tournoi majeur, sera justement opposée à la vainqueure de la rencontre opposant Swiatek à Kostyuk.
Finaliste de Roland-Garros l’année passée, Kenin avait évité les pièges qui s’étaient dressés devant elle depuis son entrée en lice, en se sortant notamment de matchs compliqués contre Jelena Ostapenko ou Jessica Pegula, en trois sets. Mais cette fois, l’Américaine (N°4) était trop juste. Elle a commis beaucoup de trop fautes directes (32, dont 16 en coups droits et 9 doubles fautes) pour se donner une chance contre Sakkari, bien plus saignante physiquement et précise dans ses frappes.
Kenin n’avait pas gagné un match sur terre en 2021 avant Roland
La Grecque, qui sortait d’un énorme combat contre Elise Mertens au tour précédent (trois manches et 2h54′ de jeu), est apparue complètement libérée dans cette rencontre. Elle a déroulé, avec 19 coups gagnants pour 15 fautes directes, en prenant aussi l’initiative dans l’échange derrière sa première balle (seulement quatre points perdus). Même quand elle a laissé passer une première balle de match, puis avoir manqué une occasion de conclure sur son service, elle ne s’est pas crispée et a finalement bouclé l’affaire en 1h08′.
Peu en verve depuis le début de la saison, et en particulier sur terre battue avant Roland-Garros (trois défaites en trois matchs), Kenin a encore démontré sa capacité à se mobiliser sur les tournois du Grand Chelem, après avoir gagné l’Open d’Australie en 2020. Mais elle manquait trop de repères et de confiance pour franchir l’obstacle des huitièmes de finale. L’Américaine pourra désormais se tourner vers Wimbledon, le seul tournoi du Grand Chelem où elle n’a jamais dépassé le deuxième tour dans sa carrière.