Sinner assure qu’il n’(avait) pas de problème à la hanche – mais retrouver un corps neuf reste sa priorité

Sa défaite en demi-finale de Roland-Garros ? Rien à voir avec sa hanche récalcitrante, a indiqué Jannik Sinner dans la conférence de presse d’après-match.

Le futur n°1 mondial a préféré souligner qu’avoir été capable de gagner cinq matches et de combattre plus de quatre heures en demi-finale contre Carlos Alcaraz constituait et en soi une victoire après trois semaines sans entraînement qui l’ont notamment contraint à manquer le Masters 1000 de Rome.

« Le hanche était OK », a-t-il répondu à notre question, vendredi. « Mais dans un match comme celui-ci, plus ça avance et moins vous sentez votre hanche équilibrée entre la droite et la gauche », a-t-i poursuivi pour expliquer les mouvements réguliers auxquels il se livrait entre les points.

Sinner “pas inquiet” mais…

« Après deux heures et demi de jeu, ça peut m’arriver de ressentir des choses, mais ce n’est pas une excuse. Je bougeais bien. Je me sentais plutôt bien. Je ne suis plus inquiet pour ma hanche. Je suis déçu par le résultat du match mais si je regarde d’où je suis parti, j’ai toutes les raisons d’être heureux. »

Entre les lignes, Sinner reconnaît que son physique doit rester le fil rouge de son travail entre Roland-Garros et Wimbledon, où il aura les points de sa demi-finale de 2023 à défendre.

« Il faut que nous parlions de ça avec mon équipe », a-t-il indiqué en réponse à une question sur son programme avant Wimbledon. « J’aurai à travailler sur mon physique c’est évident. Le programme, ce sera probablement quelques jours off, puis du travail physique. »

Sinner : “Du repos et des soins, c’est la priorité”

« Je vais devoir me reposer sans l’ombre d’un doute» a-t-il enchaîné. « Passer subitement d’une inactivité à une demi-finale de quatre heures comme celle-ci, c’est assurément un point positif d’avoir pu le faire mais ça appelle désormais à du repos et des soins. C’est la priorité si je veux être prêt pour la saison sur gazon. Les mouvements sont différents sur cette surface. Regardons déjà comme je joue à Halle. »

De fait, les gestes de gêne les plus explicites, Sinner les a effectué pour faire passer des crampes, des le deuxième set. « C’est sûr qu’il y avait de la tension et que je la ressentais, a dit Sinner. Mais j’ai pris l’habitude de savoir gérer et dépasser ces moments. C’était moins le cas dans le passé. Ces crampes sont arrivées assez tôt dans le match, donc je n’étais pas trop inquiet. »

Les derniers signes d’un Jannik Sinner à 100% de ses moyens physiques remontent au tournoi de Miami, qu’il avait survolé sur tous les plans. C’était le 2 avril. Et le retour d’un volume physique digne de son statut est en tête de la liste des priorités du successeur de Novak Djokovic à la tête du classement ATP.

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