Serena Williams n’est « pas à 100 % » mais elle entrevoit la lumière
Serena Williams a fêté ses 39 ans ce samedi, à la veille du début du tournoi de Roland-Garros. L’Américaine a avoué ne pas être « à 100% » mais s’est montrée confiante quant à ses capacités à briller sur la terre battue parisienne.
En cette année pour le moins singulière, c’est aux prémices de l’automne et non pas à la fin du printemps que Roland-Garros s’apprête, tant bien que mal, à débuter. Par conséquent, c’est à Paris que Serena Williams a soufflé ses 39 bougies ce samedi, à la veille de l’ouverture du Grand Chelem francilien. « Généralement, j’essaie d’oublier cela, je ne fête pas mon anniversaire, » a souri l’Américaine devant la presse. Avant d’ajouter, comme pour rappeler qu’elle n’a pas encore planifié son départ à la retraite :
« Honnêtement, je n’ai jamais pensé que je pourrais continuer à jouer à mon âge. Je ne sais pas quand cela s’arrêtera pour moi. Je continue simplement de m’amuser. Quand cela s’arrêtera, cela s’arrêtera. »
39 feelin’ fine!
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Serena : « Si je pensais ne pas être en forme, je ne serais pas là »
Plus que son âge, c’est l’état de forme de la joueuse aux 23 Majeurs qui était au centre des préoccupations. La cadette des sœurs Williams a en effet souffert du talon d’Achille lors de l’US Open. Un pépin physique pas tout à fait éliminé, mais il en faudra plus pour perturber l’intéressée. « Si je ne pensais pas être en forme, je ne serais pas là aujourd’hui, a-t-elle assuré. Je ne suis pas à 100 % mais je pense que tout athlète de haut niveau a toujours un petit problème ici ou là. On n’est jamais à 100 %, il faut pouvoir gérer ces petits soucis. »
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Sacrée à trois reprises en simple du côté de la Porte d’Auteuil (2002, 2013, 2015), Serena apprécie ce tournoi. Moins la fraîcheur automnale qui accompagnera joueurs et joueuses pendant les deux semaines à venir. « Je viens de Los Angeles, a-t-elle rappelé. J’habite en Floride. Ici, il fait froid. La moitié de ma vie, je n’ai pas vu de neige. Je dois dire que je ne suis pas habituée au froid. J’apprends à le gérer. J’ai une attitude positive par rapport à tout cela. » Et cela d’autant plus que la récente demi-finaliste de l’US Open est consciente de se rapprocher de son meilleur niveau :
« J’adore jouer ici. J’ai l’impression d’être sur le point de reprendre la qualité de mon jeu telle qu’elle était avant. Il faut que je continue match après match. Il était donc très important de faire tout ce que je pouvais pour créer cette bulle personnelle, que je souhaitais former dans mes voyages. Tout ce que je peux faire, il faut que je le fasse et cela fonctionne. C’est beaucoup mieux que de rester à la maison de toute façon. »
Serena Williams effectuera son entrée en lice lundi, contre sa compatriote Kristie Ahn (102e au classement WTA).