“Je me sentais vraiment mal sur le court aujourd’hui” : Swiatek a payé cash son jour sans
Iga Swiatek, tenante du titre à Roland-Garros, a été battue mercredi en quart de finale par Maria Sakkari (6-4, 6-4). La Polonaise a confié en conférence de presse qu’elle ne se sentait pas bien sur le court.
Défendre un titre est loin d’être une tâche aisée, encore moins en Grand Chelem. La dernière joueuse à avoir réussi cette performance à Roland-Garros est Justine Hénin lors de ses trois sacres en 2005, 2006 et 2007. Iga Swiatek n’a pas pu lui succéder cette année, battue en quart de finale par Maria Sakkari. Après la rencontre, la Polonaise a avoué qu’elle était dans un jour sans.
“Je me sentais vraiment mal sur le court aujourd’hui. Je pense que cela n’aurait pas changé grand-chose, mais le fait est qu’elle a fait un très bon travail. Donc tout le mérite lui revient, car c’est elle qui m’a mise en difficulté. C’est ce que font les joueurs, c’est elle qui l’a très bien fait aujourd’hui.”
Avec deux doubles fautes, 25 fautes directes et seulement 43% de points remportés derrière sa seconde balle lors de sa défaite face à Sakkari, Iga Swiatek n’était effectivement pas dans un bon jour ce mercredi sur le court Philippe-Chatrier.
Je n’ai pas bien dormi
Iga Swiatek
Avant se presenter à Roland-Garros, Iga Swiatek a joué six matchs à Rome pour soulever le trophée. Et en même temps que son parcours en simple à Paris, la Polonaise a également laissé beaucoup de force en double. Elle a notamment joué plus de trois heures en huitième de finale du double et est en demi-finale avec Bethanie Mattek-Sands.
“Au cours de ces deux dernières semaines, j’ai beaucoup joué, cela m’a fatiguée. J’ai eu de mauvais jours, je n’ai pas réussi à me remettre physiquement car j’étais stressée. C’est normal.”
Un stress qui l’a également perturbé dans son sommeil comme elle l’a avoué en conférence de presse. Cela a pu contribué à sa gêne musculaire qu’elle a vécu dans le deuxième set face à Maria Sakkari. Swiatek avait pris un temps mort médical pour se faire strapper la cuisse droite.
“Comme je l’ai dit hier, je n’ai pas bien dormi, je n’ai dormi que quelques heures. Je ressentais tout avec une très forte intensité. Il était difficile de rester rationnelle et d’analyser la situation. Donc, j’ai pris la décision de mettre un bandage. Cela m’a donné confiance en moi pour mes déplacements mais je n’ai pas bien joué tactiquement et techniquement, j’étais sur mes talons. J’ai eu beaucoup de mal à jouer après.”