Sensation à Roland : Serena jette l’éponge !
Serena Williams a annoncé mercredi en conférence de presse son forfait pour la suite de Roland-Garros, avant son 2e tour programmé le même jour contre Tsvetana Pironkova. L’Américaine souffre du tendon d’Achille depuis sa demi-finale de l’US Open et pourrait ne pas rejouer en 2020.
La quête de son 24e titre du Grand Chelem est décidément un chemin de croix pour Serena Williams. L’Américaine, touchée au tendon d’Achille, a officialisé mercredi son forfait pour la suite du tournoi de Roland-Garros. Elle devait affronter, ce même jour, Tsvetana Pironkova au 2e tour du Grand Chelem parisien, dont elle était la tête de série No 6. Si elle a expliqué ne pas être certaine de rejouer en 2020 sur le circuit, Williams ne pense pas à la retraite pour autant. Portée par le désir de reprendre cette fameuse chasse au record de Margaret Court.
L’ancienne numéro 1 mondiale, qui a fêté récemment ses 39 ans, ne s’en est d’ailleurs pas cachée : c’est ce qui la fait encore courir après une balle jaune aux quatre coins de la planète.
« J’adore jouer au tennis, me battre, a confié Serena en conférence de presse ce mercredi. J’aime être ici, c’est mon boulot et je suis plutôt douée. Je suis si proche de quelque chose, j’y suis presque, ça me donne envie de continuer. »
Prochaine occasion pour Williams : en Australie, chez Margaret Court
Mais elle n’avait tout simplement pas les armes pour défendre pleinement ses chances dans ce Roland-Garros 2020. Williams avait déjà envoyé des signaux par moments inquiétants lors de son premier tour contre Kristie Ahn, même si elle avait déroulé dans le second set après un premier très accroché (7-6, 6-0). Mais deux jours n’ont pas suffi à faire s’estomper ses douleurs au tendon d’Achille, ressenties pour la première fois lors de sa demi-finale perdue contre Victoria Azarenka à l’US Open (1-6, 6-3, 6-3).
« Après mon court échauffement, on a réalisé avec mon entraîneur (Patrick Mouratoglou, ndlr) que ça n’irait pas mieux aujourd’hui, donc… »
C’était d’autant plus difficile que le tendon d’Achille est un endroit particulièrement sensible et que les délais de récupération sont particulièrement longs.
« J’ai du mal à marcher. C’est un rappel à l’ordre, je dois essayer de récupérer. (…) C’est l’une des pires blessures. (…) J’ai besoin de quatre à six semaines de repos complet. »
Williams avait renoué avec la victoire en début d’année en remportant à Adelaïde son premier trophée sur le circuit depuis son 23e titre du Grand Chelem, décroché à l’Open d’Australie en 2017, juste avant de s’éloigner du tennis pour donner naissance à sa fille. Mais elle n’a toujours pas retrouvé la clé pour gagner un Majeur et n’aura même pas disputé une finale en Grand Chelem cette saison. Une première depuis 2000.